Accueil > Actualités > 100 M$ pour bonifier l’offre de services de soutien à domicile

100 M$ pour bonifier l’offre de services de soutien à domicile

Imprimer cette nouvelle Imprimer cette nouvelle

(Alexandre D’Astous)-Le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, la ministre responsable des Aînés et des Proches aidants, Marguerite Blais, ainsi que l’adjointe parlementaire du ministre de la Santé et des Services sociaux et députée de Soulanges, Marilyne Picard, ont confirmé ce dimanche qu’un montant récurrent annuel de 100 M$ sera octroyé aux différents établissements du réseau de la santé et des services sociaux et à leurs partenaires afin de bonifier l’offre de services de soutien à domicile.

La plus grande partie de cette somme, soit 65 M$, qui sera octroyée aux CISSS et aux CIUSSS, servira à augmenter le volume et l’intensité des services de soutien à domicile selon les besoins. Toutes les clientèles bénéficieront de ces services, notamment les personnes aînées, les personnes ayant une déficience physique, une déficience intellectuelle ou un trouble du spectre de l’autisme, les personnes présentant des maladies chroniques et les personnes requérant des soins palliatifs et de fin de vie à domicile. Ce montant servira également à combler des besoins de courte durée des usagers, par exemple en post-hospitalisation, qu’ils soient enfants, adultes ou aînés.

« Notre gouvernement s’est engagé à améliorer les services de soutien à domicile, tant sur le plan de leur accessibilité que de leur qualité. Avec l’annonce d’aujourd’hui, nous bonifions notre engagement, qui était de 800 M$ sur quatre ans, à 1,4 G$. Cette bonification des services s’inscrit à la suite des efforts amorcés au cours des derniers mois pour mieux répondre aux besoins croissants des Québécoises et des Québécois qui souhaitent demeurer à domicile. Nous voulons ainsi offrir aux citoyens la possibilité de conserver leur autonomie le plus longtemps possible, au cœur de leur communauté », déclare le ministre Christian Dubé.

Conditions de travail améliorées

Un autre montant de 10,5 M$ contribuera pour sa part à bonifier les conditions de travail des travailleurs engagés de gré à gré dans le cadre de la modalité allocation directe / chèque emploi-service. Le taux horaire minimum de 14,25 $ de l’heure passera ainsi à 16,00 $, ce qui représente une augmentation globale de 1,75 $ de l’heure. Cette augmentation inclut l’indexation annuelle de 0,97 % prévue au 1er avril 2020.

« Pour notre gouvernement, le maintien à domicile est la grande priorité. Les personnes aînées souhaitent demeurer à domicile le plus longtemps possible, et nous sommes convaincus que cette approche, en permettant d’offrir une meilleure qualité de vie à nos aînés, tout en dégageant le système de soin d’une charge supplémentaire, est la voie de l’avenir. Avec l’attribution de ce financement additionnel, nous nous assurons de répondre le mieux possible aux besoins des différentes clientèles qui requièrent du soutien à domicile, et tout particulièrement à ceux des personnes aînées et de leur entourage. Un tel appui vient consolider l’aide déjà offerte, de manière bien ciblée, mais surtout adaptée à la réalité concrète de chaque personne, en fonction de ses incapacités et de son contexte », commente la ministre Marguerite Blais.

Entreprises d’économie sociale

Du côté des entreprises d’économie sociale en aide à domicile (EESAD), un montant de 14,7 M$ servira d’une part à bonifier de 2 M$ l’aide variable du Programme d’exonération financière pour les services d’aide-domestique (PEFSAD) et d’autre part à bonifier les conditions de travail des préposés à domicile de 1,75 $ de l’heure, grâce à un financement de 12,7 M$. Les établissements de santé et de services sociaux verseront les montants aux EESAD pour les services achetés, à hauteur de 3,7 M$. La différence sera versée en mesure compensatoire par l’entremise du PEFSAD.

Finalement, 2,3 M$ seront consacrés à l’achat d’équipements non capitalisables et 7,5 M$ aux fonctions de supervision clinique, de soutien clinique ainsi que pour les coûts administratifs et techniques associés.

« Cette aide supplémentaire vient consolider les services offerts, fournissant un appui qui fera une grande différence dans la vie de nombreuses familles. Une telle annonce témoigne d’un réel engagement de la part de notre gouvernement en matière de soutien à domicile, et démontre que les choses changent pour le mieux sur tous les plans, dans un souci de rendre notre société plus inclusive », précise l’adjointe parlementaire du ministre de la Santé et des Services sociaux, Marilyne Picard.

Share