(Alexandre D’Astous)-La ministre responsable du Bas-Saint-Laurent et députée de Rimouski, Maïté Blanchette Vézina et la députée de Rivière-du-Loup–Témiscouata (incluant Les Basques), Amélie Dionne, annoncent l’octroi d’une subvention de 581 945 $ pour soutenir le Carrefour Sécurité en violence conjugale coordonnant une cellule d’intervention rapide dans le Bas-Saint-Laurent.
Les cellules d’intervention rapide sont des mécanismes de concertation entre plusieurs organismes communautaires et institutionnels qui permettent d’assurer un filet de sécurité autour des personnes victimes de violence conjugale, de leurs enfants, de leurs proches et de leur nouveau partenaire. Ces cellules visent principalement la prévention des homicides conjugaux.
« Le Carrefour Sécurité en violence conjugale joue un rôle crucial dans le Bas-Saint-Laurent. Notre gouvernement est mobilisé à lutter contre la violence conjugale. Ma collègue, la ministre responsable de la condition féminine, travaille ardemment pour que des solutions concrètes soient déployées sur le terrain », mentionne la ministre Maïté Blanchette-Vézina.
Actif au Bas-Saint-Laurent depuis 2015
Le Carrefour Sécurité en violence conjugale (CSVC) est le seul organisme au Québec dont la principale mission est d’apprécier et de gérer les risques homicides en contexte de violence conjugale. Le CSVC a débuté ses activités en 2010 en Mauricie pour ensuite s’implanter dans la Capitale-Nationale et au Bas-Saint-Laurent en 2015. En mars 2021, l’organisme a reçu un financement pour ses activités dans ces trois régions.
« Je salue le travail et l’implication du Carrefour Sécurité en violence conjugale de Rivière-du-Loup et Témiscouata, qui met l’accent sur la prévention des risques d’homicides liés à la violence conjugale. Grâce au soutien financier de notre gouvernement, l’organisme pourra poursuivre ses actions, notamment la mise sur pied de cellules d’intervention rapide, qui permettra d’intervenir rapidement auprès des victimes. La violence sous toutes ses formes, c’est inacceptable et il est essentiel pour notre gouvernement d’agir en amont pour prévenir les homicides conjugaux », déclare la députée Amélie Dionne.
Une priorité du gouvernement
En mars 2022, l’organisme reçoit un autre financement pour coordonner des cellules d’intervention rapide en Estrie, sur la Côte-Nord, en Chaudière-Appalaches et au Centre-du-Québec. En août 2022, l’organisme reçoit un financement complémentaire pour couvrir entièrement l’Estrie. Le CSVC coordonne maintenant des cellules d’intervention rapide dans 7 régions.
Rappelons que la lutte à la violence conjugale est une priorité du gouvernement du Québec. Depuis 2019, c’est plus de 1,1 G$ qui ont été consacrés à la lutte contre la violence sexuelle et la violence conjugale.
Photo : La ministre Maïté Blanchette-Vézina. (Photo Alexandre D’Astous)