La ministre déléguée au Développement économique régional et ministre responsable des régions de Chaudière-Appalaches, du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, Marie-Eve Proulx, a rencontré, le 9 janvier dernier, des représentants des commissions scolaires de l’Est-du-Québec à son bureau de circonscription de Montmagny.
Edith Samson, présidente de la C.S. Kamouraska-Rivière du Loup,Gaston Rioux, président de la C.S. Des Phares et Guilmont Pelletier, président de la C.S. du Fleuve et des Lacs ont échangé avec la ministre relativement au projet de loi 40 sur la gouvernance scolaire et lui ont fait part d’enjeux qui les préoccupent. « Il était important pour moi de les écouter. Ils m’ont fait part de préoccupations pertinentes et de leurs réalités régionales que je porterai à l’attention de mon collègue Jean-François Roberge, Ministre de l’Éducation. »
Rappelons que le projet de loi no 40 modifiant principalement la Loi sur l’instruction publique relativement à l’organisation et à la gouvernance scolaires prévoit doter le réseau scolaire québécois d’une gouvernance moderne, efficace et plus près des besoins des élèves. Ce projet de loi permettra notamment : de réduire la bureaucratie et de dégager des économies d’environ 45 millions de dollars sur quatre ans; de dépolitiser la gouvernance scolaire ; de donner davantage d’autonomie aux écoles et de rapprocher la prise de décision de celles et ceux qui connaissent les élèves par leur nom; d’assurer une gestion optimale des ressources qui sont investies dans le réseau scolaire public
Le projet de loi prévoit une décentralisation importante de la prise de décision vers les écoles. Il prévoit également l’abolition des élections scolaires et la fin des commissions scolaires telles qu’on les connaît actuellement pour les transformer en centres de services scolaires (CSS), qui fourniront des services essentiellement administratifs aux écoles situées sur leur territoire.