Le 14 février vers 7h30 quelques dizaines de manifestant.e.s ont mis en place un barrage filtrant sur la 132 à l’intersection de la rue Jean-Rioux. Les manifestant.e.s ont distribué du matériel d’information sur la lutte des Wet’suwet’en pour la reconnaissance effective de leur gouvernance traditionnelle et la défense de leurs territoires ancestraux, lié à la construction d’un nouveau corridor énergétique. Le barrage filtrant bloquait le passage des transports commerciaux tout en laissant circuler les voitures.
Les Wet’suwet’en exigent l’arrêt des travaux par TransCanada sur le
gazoduc Coastal GasLink et le retrait de la GRC de leur territoire.
Selon une militante présente à la manifestation, « le pays a été créé par le génocide et l’invasion des premières nations. Les événements des derniers jours démontrent que le Canada applique encore la loi du plus fort. Notre présence ici s’inscrit dans une continuité d’action de solidarité et de blocages économiques qui visent à établir un rapport de force avec TransCanada et les gouvernements en place ».
« TransCanada divise les communautés autochtones! Leurs pratiques sont
complètement inacceptables et prédatrices. Les documents de négociation
révèlent que TransCanada exige que le conseil de bande doit agir pour
dissuader les membres de la bande de s’engager dans toute dissidence
interne contre le projet », a expliqué pour sa part une autre manifestante Josiane.
Le blocage a été inspiré par les manifestations de solidarité ayant eu
lieu à Rimouski et Saint-Pascal les 8 et 9 février.