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Des « zones tampons » pour les aînés positifs à la COVID-19

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(Alexandre D’Astous)-Le député des Îles-de-la-Madeleine et porte-parole du Parti Québécois en matière de santé, Joël Arseneau, et le député de Rimouski et porte-parole pour les aînés, Harold LeBel, estiment que pour éviter de propager davantage le virus dans les résidences pour aînés (RPA), on doit isoler les personnes atteintes le plus rapidement possible.

Pour ce faire, ils proposent de déployer, dans toutes les régions, des zones tampons dans les hôtels et autres lieux s’étant portés volontaires, et d’y transférer les résidents testés positifs à la COVID?19. Une piste de solution à envisager est l’aménagement de zones tampons dans les hôtels et autres lieux identifiés, actuellement peu utilisés malgré leur disponibilité. « En retirant les résidents testés positifs des milieux de vie, on réduirait significativement les risques de développer de nouveaux foyers d’infection. Ainsi, on protégerait à la fois les résidents et le personnel des établissements », a pour sa part fait valoir Harold LeBel.

« Il n’est pas trop tard pour modifier nos façons de faire, a poursuivi le député de Rimouski. L’essentiel, c’est d’enlever une pression dont les résidents, leurs familles et le personnel soignant n’ont absolument pas besoin par les temps qui courent. Nous demandons au gouvernement de donner une directive claire aux CISSS et aux CIUSSS pour que soient aménagées rapidement ces zones tampons, et pour que le transfert des résidents soit coordonné de façon efficace et sécuritaire pour tous. »

Aucun cas positif à la COVID-19 pour une 14e journée consécutive

Pour la 14e journée consécutive, le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) du Bas-Saint-Laurent ne rapporte aucun nouveau cas positif à la COVID-19 dans la région. Le Bas-Saint-Laurent compte toujours 34 cas depuis le début de la pandémie, dont 30 sont considérés comme étant guéris et une personne ayant perdu la vie il y a quelques semaines à La Pocatière. La MRC des Basques compte toujours moins de cinq cas.

Tour d’horizon des Basques

Le maire de Trois-Pistoles, Jean-Pierre Rioux, souhaite, comme ses collègues élus du Bas-Saint-Laurent, un retour graduel à une vie plus normale, sans réouverture des frontières avec les autres régions pour commencer. « On veut une réouverture avec notre population régionale d’abord. On veut reprendre notre vie entre nous autres avec des règles pour limiter les risques de contamination », mentionne-t-il dans sa chronique sur la page Facebook de la Ville de Trois-Pistoles.

Le Centre d’aide aux proches aidants des Basques (CAPAB) rappelle que grâce aux proches aidants, les personnes vulnérables restent à la maison. Des services de soutien sont disponibles au 418-851-4040.

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