(Alexandre D’Astous)-Le gouvernement du Québec rappelle que certains points de contrôle routiers pour trois régions du Québec seront retirés à compter du lundi 18 mai, comme le recommandent les autorités de santé publique.
Les contrôles routiers qui visaient à maintenir un confinement régional pour les régions du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine, pour le territoire des MRC de Charlevoix et de Charlevoix-Est, pour la région de la Capitale-Nationale seront levés à partir de lundi prochain.
De plus, l’accès au territoire de la ville de Gatineau et de la MRC des Collines?de?l’Outaouais, touchant à l’Ontario, sera également permis dès le 18 mai.
En ce qui a trait aux points de contrôle pour la Côte-Nord, ils seront levés à partir du 1er juin. Si la situation évolue, cette date pourrait être appelée à changer.
Un plan de réouverture sera présenté ultérieurement pour les régions et territoires qui continuent d’être visés par les points de contrôle, soit la MRC du Golfe-du-Saint-Laurent (Basse-Côte-Nord), le Nord-du-Québec, le Nunavik de même que les Terres-Cries-de-la-Baie-James.
Pas une incitation à se déplacer
Le ministère de la Sécurité publique rappelle que les enjeux sanitaires demeurent fondamentaux et que ces réouvertures sont rendues possibles grâce à la grande discipline dont fait preuve la population depuis plus de deux mois. Ces assouplissements ne constituent pas une incitation à favoriser un plus grand nombre de déplacements vers ces régions, ceux-ci ne devant être effectués que lorsque cela est nécessaire. Il s’agit d’une phase normale et planifiée du plan graduel amorcé pour rouvrir les régions où le virus ne se propage pas de façon importante, comme ce fut annoncé le 29 avril.
Néanmoins, la situation sur le terrain sera évaluée, notamment par les directions régionales de santé publique, afin de s’assurer que tout se déroule bien. Cela implique que, s’il y a recrudescence de cas de COVID-19 dans une région, un retour aux contrôles routiers pourrait s’avérer nécessaire.
Les déplacements devraient se limiter à ceux liés à des raisons médicales et au travail, dans un contexte où le télétravail n’est pas possible.