(Alexandre D’Astous)-Pour la deuxième journée consécutive, le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) du Bas-Saint-Laurent signale qu’il n’y a aucun cas actif de coronavirus dans la région.
Aucun nouveau cas ne s’ajoute au bilan du Bas-Saint-Laurent aujourd’hui. Ce sont 46 des 48 cas détectés depuis le début de la pandémie qui sont rétablis alors que les deux autres personnes sont malheureusement décédées. Il n’y a aucune hospitalisation liée à la COVID-19. La MRC des Basques compte toujours moins de 5 cas.
Un projet de loi pour soutenir les agriculteurs
Le porte-parole libéral en matière de petites et moyennes entreprises, Monsef Derraji, a présenté ce mercredi à l’Assemblée nationale projet de loi visant à améliorer le soutien offert aux entrepreneurs et aux agriculteurs en matière de santé mentale.
Au fil des dernières années, des études ont démontré que plusieurs entrepreneurs et agriculteurs sont déprimés, touchés par des problèmes de santé mentale et en détresse psychologique. Il est temps de prendre nos responsabilités, de reconnaître le problème et de déployer tous les moyens nécessaires pour briser leur isolement, mais surtout, de leur fournir le soutien dont ils ont besoin.
C’est pourquoi nous souhaitons que le gouvernement caquiste démontre de l’ouverture afin de permettre de l’étudier. Le projet de loi propose, notamment, de mettre en place un fonds dédié au sein du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation qui serait affecté à la mise en œuvre de mesures visant à favoriser le bien-être des agriculteurs. Également, il présente la constitution d’un comité consultatif dans chaque région administrative du Québec. Ce comité aurait comme mandat d’effectuer des études et des recherches sur la santé mentale des entrepreneurs et des agriculteurs ainsi que de solliciter et recevoir des observations et suggestions.
« La crise de la COVID-19 a accentué drastiquement la détresse chez nos entrepreneurs et agriculteurs. Bien avant la pandémie, un entrepreneur canadien sur deux témoignait déjà que des problèmes de santé mentale nuisaient à leur capacité de travailler. En considérant que la principale source d’anxiété s’avérait l’argent pour les deux tiers d’entre eux, facile de croire que la crise de la covid-19 n’a fait qu’amplifier les difficultés. Il est temps qu’on reconnaisse le problème, qu’il cesse d’être tabou et que l’on dote enfin nos entrepreneurs et agriculteurs de moyens concrets lorsqu’ils traversent une situation de détresse psychologique. C’est exactement pourquoi j’ai présenté ce projet de loi à l’Assemblée nationale aujourd’hui », déclare le député Derraji.