(Alexandre D’Astous)-Le député de Rimouski-Neigette – Témiscouata – Les Basques, Maxime Blanchette-Joncas, exhorte le gouvernement fédéral à faire diligence pour la divulgation des projets approuvés dans le cadre d’Emplois d’été Canada (EEC). En effet, alors que nous en sommes à la mi-juin, nombre d’employeurs attendent toujours la confirmation des postes qu’ils ont demandés pour ce programme.
« Nombre d’entreprises touristiques s’impatientent. Ce secteur crucial pour notre grande région ressort très affaibli par la pandémie. Comment peuvent-elles planifier leur saison, déjà lourdement hypothéquée, sans savoir si elles pourront miser sur de la main-d’oeuvre essentielle? À cette question, nous ne pouvons répondre à la place de Service Canada, qui gère ce programme et qui a le dernier mot sur les projets choisis », déplore le député bloquiste.
« Mon équipe et moi sommes submergés par des appels, courriels et messages de toutes sortes d’organisations qui ont déjà entamé leurs activités estivales, sans savoir s’ils pourront compter sur le soutien de jeunes subventionnés par EEC. Parmi les employeurs potentiels, on retrouve des petites entreprises qui ont grand besoin d’un peu de répit pour se relancer en raison de la crise, par exemple dans le secteur agroalimentaire. Ces gens ne peuvent patienter davantage avant d’obtenir l’heure juste sur leur dossier », précise M. Blanchette-Joncas.
« Traditionnellement, les appels de projets débutaient vers la mi-décembre. Cette année, il aura fallu attendre un peu plus d’un mois supplémentaire pour cette étape. D’habitude, l’annonce des projets acceptés survient au début mai. Cette fois, elle a lieu en vagues successives. Nous en sommes à la cinquième et ça ne semble pas terminé. Nous avons également appris que des promoteurs avaient reçu des messages générant une grande confusion inacceptable de la part de Service Canada », déplore le député.
« À la mi-mars, la pandémie de coronavirus nous a frappés. Nous comprenons que tout cela a pu perturber sérieusement le processus. Cependant, si on veut vraiment atteindre l’objectif de procurer un emploi d’été à des jeunes, au point où nous en sommes, cela devient de moins en moins réaliste. Les employeurs doivent savoir à quoi s’en tenir maintenant! », martèle Maxime Blanchette-Joncas.
Photo: Maxime Blanchette-Joncas (Photo gracieuseté)