Imprimer cette nouvelle
(Alexandre D’Astous) Si les élèves du secondaire ont terminé leur année scolaire à la maison, ceux du primaire ont eu le choix de retourner sur les bancs d’école le 11 mai ou de finir l’année à la maison. Quoi qu’il en soit, ce fut une fin d’année scolaire bien différente, pandémie de COVID-19 oblige.
« Ceux qui pensent que les enseignants du secondaire ne travaillaient pas, je vous assure que ce n’est absolument pas le cas. Ils se sont rapidement virés de bord pour transmettre leur enseignement à distance et se mettre à jour avec la technologie. Nous avons aussi du personnel du secondaire qui a prêté main-forte au primaire où les besoins étaient grands afin de respecter toutes les mesures d’hygiène et de distanciation », indique la directrice de l’école secondaire de Trois-Pistoles, Édith Morin.
Même son de cloche du côté de son homologue Isabelle Rioux, directrice de sept écoles primaires, les trois de Trois-Pistoles et celles de Saint-Mathieu, Saint-Simon, Sainte-Françoise et Saint-Éloi. « Nous avons dû jongler avec les classes, les horaires pour les récréations, la désinfection, et tout ça en quelques jours seulement. Nous avons appris le mercredi que les cours reprendraient le lundi suivant avec un maximum de 15 élèves par classe. Nous avons dû ajouter deux classes dans mes écoles pour respecter la distanciation physique », précise-t-elle.
Comme l’accent a été mis sur les matières de base, les enseignants de spécialité, comme l’anglais ont été mis à contribution pour l’enseignement régulier ou l’encadrement des jeunes. « Une enseignante d’anglais est d’ailleurs devenue titulaire d’une des deux classes que nous avons ajoutées », souligne Mme Rioux.
Le lien entre le primaire et le secondaire a été facilité puisque les deux directrices ont la même adjointe, Marie-France Chicoine.
222 des 365 jeunes du primaire sont revenus en classe
Le 11 mai, ce sont 222 des 365 jeunes du primaire des sept écoles dirigées par Isabelle Rioux qui sont revenus en classe. Les autres ont terminé leur année à la maison, supervisés à distance par leur enseignant. « Les jeunes recevaient un plan de travail pour la semaine et il y avait une rencontre virtuelle par semaine avec ces jeunes », explique Mme Rioux.
Les voyages de fin d’année habituels étaient interdits, mais la fin de l’année a été soulignée de diverses façons selon les classes. « Certains font une randonnée à bicyclette, d’autres un pique-nique, une promenade en autobus, tout ça en gardant la distanciation », ajoute Mme Rioux.
Comme on le sait, les bals de finissants étaient interdits, mais une cérémonie a eu lieu le 20 juin dans le stationnement de l’école secondaire. « Les jeunes ont voulu faire ça à l’école. C’est une façon pour eux de boucler la boucle », indique Mme Morin.
Il n’y a pas eu d’examens du ministère cette année. « Les résultats se basent sur les notes des premières et deuxièmes étapes », mentionnent les deux directrices.
Pour la prochaine rentrée, deux scénarios sont actuellement préconisés. Une rentrée normale avec tous les élèves en classe ou une alternance entre l’école et la maison pour permettre à tout le monde d’aller en classe.
Photo : L’école secondaire de Trois-Pistoles. (Photo : Alexandre D’Astous)
