(Alexandre D’Astous)-Près de 900 000 $ et 220 emplois créés dans la circonscription de Rimouski-Neigette-Témiscouata-Les Basques pour des jeunes, tel est le résultat du programme Emplois d’été du Canada (EEC) dévoilé ce jeudi par le député fédéral Maxime Blanchette-Joncas.
Cette somme, plus précisément 890 895 $, a aussi bénéficié à 185 entreprises et organismes que ce soit dans les secteurs du tourisme, agroalimentaire et forestier, arts et culture, des services et communautaire, entre autres. « Chaque été, des jeunes de nos trois MRC peuvent acquérir une expérience de travail qui leur servira tout le long de leur parcours professionnel », souligne M. Blanchette-Joncas.
« Pour certains, cela constituera même un moment décisif pour leur choix de carrière », ajoute-t-il. Comparativement à l’an dernier, le député de Rimouski-Neigette – Témiscouata – Les Basques se réjouit de révéler que sa circonscription a obtenu 160 000 $ de plus. « Cet argent supplémentaire permet de prolonger la durée des séjours en entreprise et du même coup, d’en aider certaines à pallier un manque de main-d’oeuvre », indique M. Blanchette-Joncas.
Des cafouillages
Les employeurs habitués à ce programme ont facilement remarqué que son déroulement ne s’est pas effectué aussi simplement qu’à la normale. « Bien sûr, la pandémie a ralenti beaucoup de choses, notamment les formalités gouvernementales. Cela ne doit cependant pas excuser nombre de lenteurs et de cafouillages quant à l’attribution des budgets et des postes demandés », insiste Maxime Blanchette-Joncas.
« Les dernières confirmations nous sont arrivées le 8 juillet, alors que d’ordinaire, tout est complété à la mi-mai. Comment les employeurs pouvaient-ils décemment préparer leur été avec des réponses aussi tardives? Manifestement, dans ce cas comme dans bien d’autres, on constate qu’Ottawa n’a pas consacré suffisamment de ressources pour répondre à la demande », déplore le député.
Rappelons de plus que le gouvernement Trudeau a largement retardé la période de dépôt de dossier pour Emplois d’été Canada, sans avoir eu pour autant le prétexte de la pandémie au départ. D’ordinaire close en décembre, cette période s’est étalée jusqu’à la fin février cette année.
Photo: Le député Maxime Blanchette-Joncas. (Photo gracieuseté)