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La pandémie n’affecte pas le nombre de signalement à la DPJ dans la région

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Contrairement à l’ensemble du Québec qui a connu des baisses significatives, la région du Bas-Saint-Laurent enregistre une stabilité des signalements à la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) au cours de la dernière année, malgré la pandémie et le confinement qui en a résulté.

Une partie de l’explication vient du fait de la concertation entre divers organismes qui a été initiée au printemps pour s’assurer que les enfants ne souffrent pas du confinement. « Nous avons aussi été dans les premières régions à rouvrir les écoles et les services de garde, ce qui a permis de mieux constater les problèmes », explique la directrice de la protection de la jeunesse du Bas-Saint-Laurent, Anne Duret.

« Le bien-être et la protection des enfants appartiennent à tous, que ce soit les voisins, le milieu scolaire, les services de garde ou les organismes communautaires. Nous avons une entente fructueuse avec COSMOSS Bas-Saint-Laurent qui nous a permis de continuer à suivre nos jeunes, même en temps de confinement. Plusieurs gestes ont aussi été posés par des voisins, des enseignants, des éducateurs », ajoute Mme Duret.

Une année marquée par la pandémie

Au Québec, les signalements ont baissé de 25,5 % au cours de la dernière année, tandis qu’ils sont restés stables à huit par jour au Bas-Saint-Laurent qui enregistre 2 763 signalements traités au cours des 12 derniers mois. La majorité des signalements sont en rapport avec de la négligence ou une possibilité de négligence dans les soins de base que sont l’alimentation, le logement et l’habillement. Les abus physiques et les mauvais traitements psychologiques suivent dans l’ordre. « Un cas que l’on prend en charge sur deux est en raison de négligence dans les besoins de base », précise la directrice adjointe de la DPJ du Bas-Saint-Laurent, Sylvie Ouellet.

« La prise en charge d’un enfant signifie un suivi rigoureux avec la famille afin de s’assurer que des moyens seront mis en place pour remédier à la problématique. Un placement chez des proches ou en famille d’accueil peut survenir à n’importe quel moment du processus si les risques pour l’enfant le justifient », ajoute Mme Duret.

Une année chargée

Hausse des signalements, drames familiaux, Commission spéciale sur les droits des enfants et la protection de la jeunesse, la dernière année aura été charnière dans l’histoire de la protection de la jeunesse au Québec.

La volonté d’assurer une réponse sensible et de qualité aux besoins des enfants et de leur famille incite tous les jours de nombreuses personnes et autant d’organismes à travailler en étroite collaboration. Les DPJ partagent cette volonté, convaincues qu’une action concertée, novatrice et portée par des valeurs et une vision commune ne peut que nous rendre plus forts collectivement dans la réalisation de notre mission de protection des enfants.

Au Bas-Saint-Laurent, 197 adolescents ont reçu des services dans le cadre de la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents (LSJPA), ce qui représente une diminution de 10 % par rapport à l’an dernier.

Photo Unsplash

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