(Alexandre D’Astous) Le député bloquiste de Rimouski-Neigette-Témiscouata-Les Basques, Maxime Blanchette-Joncas, dit sentir un beau vent de dynamisme dans la MRC des Basques depuis quelques années.
« C’est une MRC et des municipalités qui se sont prises en main de belle façon. D’un territoire dévitalisé, il y a seulement quelques années, on voit apparaître de beaux projets et surtout des municipalités qui s’animent », déclare-t-il.
Le député voit d’un très bon œil le projet de motel agricole. « C’est une très bonne idée. L’agriculture est à la base de notre développement, et c’est bien de la mettre en valeur. Si jamais les promoteurs ont besoin d’un appui de ma part, c’est sûr que je serai là pour les aider et les soutenir », dit-il.
Une première année pleine de rebondissements
Maxime Blanchette-Joncas trace un bilan très positif de sa première année comme député à la Chambre des communes. « Ce fut une année pleine de rebondissements avec notamment une pandémie historique. Je suis particulièrement fier d’avoir permis le rapatriement de gens qui étaient coincés dans d’autres pays au début de la pandémie. Une autre de mes principales fiertés, c’est la confirmation de l’aide financière au Théâtre du Bic qui a été annoncée en pleine pandémie. C’est un projet de 3 M$ qui me tenait beaucoup à cœur », commente le député, qui retient également son soutien aux producteurs agricoles et à la mise sur pied des postes de travailleuses de rang dans la région comme dossiers marquants.
Le député se réjouit également de la hausse des montants versés par le fédéral dans les programmes Emploi d’Été Canada et Nouveaux Horizons dans sa circonscription.
Opération Résistance
Parmi les dossiers majeurs des prochaines semaines et prochains mois, Maxime Blanchette-Joncas parle en premier lieu de l’Opération Résistance qu’il vient de lancer pour le maintien du bureau de Service Canada à Pohénégamook.
Le député y voit une menace pour nos municipalités rurales encore plus hypocrite que celle qui avait mené à la création des Opérations Dignité, il y a 50 ans. « À ce moment, on visait clairement la fermeture des villages. Aujourd’hui, ça se passe de manière plus hypocrite en enlevant des services. Sans services de proximité, les gens quittent vers les centres urbains pour avoir des services. Les gens veulent des services pour habiter le territoire », déplore-t-il.
« On me dit de dire à mes citoyens de passer par Internet, mais Internet haute vitesse n’est même pas accessible au Témiscouata. On demande à mes gens de faire deux heures de route pour aller à Rivière-du-Loup. Cela démontre un clair manque de connaissances des réalités géographiques de nos régions », ajoute-t-il.
Photo : Le député Maxime Blanchette-Joncas. (Photo : courtoisie)