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Maxime Blanchette-Joncas s’insurge contre l’admissibilité des vacanciers à une prestation de 1000 $

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(Alexandre D’Astous)-Le député fédéral de Rimouski-Neigette – Témiscouata – Les Basques, Maxime Blanchette-Joncas, s’insurge contre l’admissibilité à la Prestation canadienne de maladie pour la relance économique (PCMRE) de voyageurs n’ayant pas respecté les consignes sanitaires en s’envolant vers le Sud pendant les Fêtes.

Dans l’état actuel des choses, ces gens toucheront jusqu’à 1000 $ de PCMRE pour s’astreindre à 14 jours de quarantaine. « Offrir une compensation financière aux gens en quarantaine forcée pourrait sembler une bonne idée, mais regardons-y de plus près : si quelqu’un voyage parce que c’est essentiel pour son travail, on peut croire qu’il ne perdra pas de revenu et si quelqu’un voyage par plaisir, on lui recommande déjà de ne pas voyager. C’est absurde dans la plupart des cas. Absurde ou électoral », commente M. Blanchette-Joncas.

Injuste pour ceux qui respectent les règles

Selon le député, cette situation s’avère particulièrement injuste envers ses concitoyens qui suivent les indications de la santé publique. « Le gouvernement demande aux gens de ne pas voyager et c’est la bonne chose à faire. Ensuite, il récompense ceux qui ne respectent pas la consigne en leur offrant 1000 $ et il continue de laisser tomber ceux qui ont acheté un voyage de bonne foi, souvent avec leurs épargnes de plusieurs années, souvent avant même la pandémie, en ne contraignant pas les compagnies aériennes à rembourser les voyages non effectués. Ça aurait dû être fait depuis mars. Les États-Unis et l’Europe obligent le remboursement des billets d’avion. »

Le député de Rimouski-Neigette – Témiscouata – Les Basques reproche au gouvernement de n’intervenir que trop tard en matière de contrôle aux frontières. « Les pays occidentaux échangent des données sur la pandémie et le Canada doit se doter d’une capacité d’intervention plus rapide, plus prudente, plus efficace. En n’imposant le test aux voyageurs de retour qu’à partir du 7 janvier, il permet à des milliers de gens de revenir sans avoir été testés alors qu’il ne déploie pas les moyens nécessaires pour assurer qu’au retour, la sécurité des Québécois et des Canadiens soit assurée », conclut Maxime Blanchette-Joncas.

Photo: Maxime Blanchette-Joncas (Photo courtoisie)

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