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L’amélioration du cadre d’enseignement est nécessaire en agriculture

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(Alexandre D’Astous) La Commission de l’agriculture, des pêcheries, de l’énergie et des ressources naturelles vient de compléter ses consultations particulières à l’égard du projet de loi n° 77, Loi sur l’Institut de technologie agroalimentaire du Québec, déposé le 26 novembre dernier par le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation.

Jean Rousselle, porte-parole de l’opposition officielle en matière d’Agriculture, et Christine Saint-Pierre, porte-parole de l’opposition officielle en matière d’Enseignement supérieur, ont tous deux pris part aux consultations et ont noté que certains aspects du projet de loi pouvaient être bonifiés et améliorés.

« Nous souhaitons que les étudiants et les professeurs puissent bénéficier des modifications législatives proposées dans le cadre de ce projet de loi pour adapter l’enseignement de l’ITA au bénéfice de tous. A priori, le changement de gouvernance proposé dans le projet de loi peut mener à ces améliorations. Toutefois, l’opposition officielle, dans le cadre de l’étude du projet de loi, entend proposer des modifications qui permettraient, notamment, d’assurer une reddition de compte, et ce, afin d’atteindre l’un des objectifs, soit la formation complète et adaptée de nos futurs entrepreneurs et travailleurs», indique le député Jean Rousselle.

Création de l’Institut de technologie agroalimentaire du Québec

Ce projet de loi propose la création de l’Institut de technologie agroalimentaire du Québec (ITA) et prévoit que l’Institut aurait comme principale mission d’offrir de la formation dans les domaines agricoles et agroalimentaires, de même que dans les domaines connexes à ces derniers. Toutefois, nous constatons qu’un changement de gouvernance n’assurerait pas l’amélioration de la qualité de l’enseignement au sein de l’ITA qui, dans le passé, a démontré certaines lacunes, et ce, notamment par le cadre d’enseignement qui pourrait offrir plus de souplesse.

De plus, bien que l’apport du MAPAQ dans les orientations d’enseignements de l’ITA soit indéniable, il en demeure que son expertise première n’est pas l’enseignement. Nous croyons qu’il est primordial qu’il y ait une bonne collaboration entre le MAPAQ et le ministère de l’Enseignement supérieur (MES) afin d’assurer la réussite de ce changement de gouvernance[GR1] .

« Au terme des consultations particulières, nous réalisons que le projet de loi peut être encore bonifié, notamment sur l’implication du ministère de l’Enseignement supérieur et sur la modification des membres faisant partie du conseil d’administration de l’ITA. En effet, les principales associations étudiantes, soit l’Union étudiante du Québec et la Fédération étudiante collégiale du Québec préconisent, elles aussi, l’implication du MES dans la gouvernance de l’établissement, pour que les étudiants et les professeurs de l’ITA bénéficient des grands chantiers nationaux sur l’éducation et des avancées les plus récentes en pédagogie », commente la députée Christine Saint-Pierre.

Photo: La députée Christine St-Pierre. (Photo Facebook)

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