(Alexandre D’Astous)-Le député de Rosemont et responsable pour Québec solidaire en matière d’économie, Vincent Marissal, réagit négativement au prêt de 56 M$ octroyé par le gouvernement du Québec à l’usine Alstom de La Pocatière (ancienne usine de Bombardier).
« Encore une fois, le ministre Fitzgibbon préfère voler au secours d’Alstom, une multinationale très rentable qui n’a pas besoin de l’argent public des Québécois, plutôt que d’aider nos petites et moyennes entreprises, dont plusieurs sont toujours fermées, à passer à travers la crise en bonifiant ses programmes d’aide financière. L’annonce de ce prêt pardon de 56 M$ survient d’ailleurs après l’octroi de contrats à l’usine de La Pocatière, Alstom était donc déjà en voie d’assurer les emplois que le prêt pardon cherchait à couvrir », commente Vincent Marissal.
« Maintenant, la question à 100 piasses, c’est qu’est-ce qui va arriver si les emplois ne sont pas maintenus au-delà de 2029? Alstom ne semble aucunement gênée de jouer au yoyo avec son nombre d’employés entre les contrats. Avant de lancer notre argent par les fenêtres, le gouvernement devrait s’assurer que les emplois qu’Alstom jure vouloir garder en place seront pérennisés après 2029 », précise le député solidaire.
Photo: Vincent Marissal (Photo Facebook)