(Alexandre D’Astous)-Avec une aide financière adéquate, 75% des camps de vacances certifiés pourraient mettre en place toutes les mesures sanitaires prévues par la santé publique et accueillir des jeunes en toute sécurité cet été.
C’est ce que révèle un sondage effectué auprès des gestionnaires des camps avec hébergement, dont les camps de vacances, après qu’ils aient pris le temps d’étudier le protocole encadrant leur réouverture. Ce même sondage démontre également que si le gouvernement n’intervient pas rapidement, 62% des camps de vacances qui seraient prêts à ouvrir leurs portes fonctionneraient à perte, laissant ces derniers devant un choix déchirant.
6 M$ demandés pour les camps de vacances
Toujours dans l’incertitude, l’Association des camps du Québec (ACQ) rencontrera le jeudi 27 mai la ministre déléguée à l’Éducation, Isabelle Charest, pour tenter de convaincre le gouvernement d’agir rapidement et de confirmer cette aide de 6 M$, afin que les camps de vacances puissent dès maintenant mettre en place les différentes mesures sanitaires et procéder à l’embauche du personnel nécessaire à leur fonctionnement. Ce montant servirait également à assurer la survie des quelques camps de vacances pour qui les contraintes sanitaires sont impossibles à appliquer dans les délais et qui ne pourront pas ouvrir cet été.
« Cette aide gouvernementale est extrêmement importante. Rappelons que 90% des camps qui fonctionneraient à perte cet été sont des OBNL qui n’ont qu’une seule mission, offrir aux jeunes de partout au Québec, un été sécuritaire, stimulant et à la hauteur de leurs attentes », souligne Éric Beauchemin, directeur général de l’ACQ.
Camps de jour, toujours en attente
L’ACQ est également en attente d’un retour du gouvernement concernant sa demande d’aide pour les camps de jour certifiés du Québec. Les 4 M$ demandés ont pour objectif d’offrir à un maximum d’enfants et de familles un été à la fois plaisant et sécuritaire. Rappelons que ces camps sont soumis au même protocole sanitaire que l’été dernier, et que le gouvernement avait reconnu la nécessité de les aider financièrement pour en assurer l’application.
« Nous avons la ferme conviction que les camps certifiés font partie des solutions aux problèmes de santé mentale auxquels font face nos jeunes et au stress des familles. Mais pour réussir à accueillir le plus de participants possible dans nos camps cet été, nous avons besoin du soutien du gouvernement », souligne Éric Beauchemin, directeur général de l’ACQ.