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Un bon début de saison sur L’Héritage 1

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(Alexandre D’Astous) Le capitaine de L’Héritage 1, Jean-Philippe Rioux, mentionne que le début de la saison se passe bien, malgré un peu de rouille chez le personnel, après un arrêt en 2020.

« Ça fait un an et demi qu’on n’a pas navigué. On reprend nos repères tranquillement pas vite. C’est de l’ajustement, notamment par rapport au fait qu’il y a longtemps que nous n’avons pas navigué, mais aussi qu’il faut assimiler les mesures sanitaires liées à la pandémie qui sont nouvelles pour nous puisque nous n’avons pas opéré l’été précédent. Nous n’avons pas connu toutes les mesures qui avaient été mises en place au cours de la dernière année. Il faut maintenant les appliquer. Le mot d’ordre des deux premières semaines, ç’a été de s’adapter et de s’ajuster progressivement. Mais en général, ça va très bien », commente M. Rioux qui entreprend sa 4e année comme capitaine et sa 7e année comme employé. « J’ai fait trois ans comme officier avant d’être capitaine », dit-il.

Horaire moins chargé en début de saison

Jusqu’au 24 juin, l’horaire de la traverse est moins chargé. « On voulait prendre le temps de se conformer aux mesures sanitaires. On fait seulement un aller-retour par jour, sauf le vendredi et le dimanche où on en fait deux parce que c’est plus achalandé. On ne remplit pas nos navires. Si on en avait fait quatre, on les aurait faits pour rien. En plus, ça nous donne plus de temps pour terminer notre entretien annuel. Même si le bateau sort du chantier, ça ne sort pas de là comme un neuf », indique le capitaine Rioux.

Ajustements liés à la COVID-19

L’équipage doit respecter les mesures sanitaires liées à la pandémie de la COVID-19. « Habituellement, les passagers sont obligés de monter, et personne ne reste sur le pont des véhicules. Pour favoriser la distanciation, Transport Canada accorde un droit temporaire de rester dans les véhicules. De cette façon, les gens sont séparés, et il y a plus de distanciation. Normalement, nous mettons quatre rangées de véhicules, et il n’y a pas beaucoup d’espace entre eux parce que les gens sortent de leur véhicule une fois stationné. Présentement, comme les gens peuvent rester dans leur véhicule, il faut qu’ils soient capables d’en sortir facilement si l’on a une situation d’urgence. On charge trois rangées de véhicules au lieu de quatre. On occupe donc 75 % de notre capacité », explique M. Rioux.

Photo : Le capitaine Jean-Philippe Rioux à la barre de L’Héritage 1. (Photo : Alexandre D’Astous)

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