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Le Bloc Québécois estime avoir tirer son épingle du jeu

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(Alexandre D’Astous)-Le chef du Bloc Québécois, Yves?François Blanchet, et le député sortant et candidat dans Rimouski-Neigette–Témiscouata–Les Basques, Maxime Blanchette-Joncas, ont conclu la phase bilan de leur campagne nationale avec le constat que les Québécois avaient fait le bon choix en 2019 en élisant un gouvernement minoritaire tout en misant sur un fort contingent d’élus bloquistes.  

« On constate que le Parlement minoritaire colle parfaitement à l’approche de propositions du Bloc Québécois. Notre attitude constructive, mais persuasive, a obligé Justin Trudeau ainsi que l’ensemble des partis fédéraux à se consacrer un peu à des enjeux comme la qualité de vie des aînés et le problème de sous-financement fédéral de la santé. Nous avons fait progresser les dossiers de la promotion du français, langue commune et officielle du Québec, et de la reconnaissance de la nation québécoise. Nous avons obtenu sous pression des compensations pour les agriculteurs et protégé l’économie québécoise, qu’il s’agisse de notre aluminium propre, de l’aérospatiale ou de la forêt. Le Bloc Québécois a carrément imposé le Québec à l’ordre du jour au Parlement canadien », a déclaré M. Blanchet.

L’influence du Bloc

« À l’opposé, le bilan de Justin Trudeau révèle ce qui se produirait sans l’influence du Bloc Québécois. En matière de climat, le premier ministre a démontré hors de tout doute qu’il n’a pas l’intention de resserrer le plan fédéral de lutte ni de contenir la hausse de production de pétrole et de gaz en mettant fin, comme promis, aux subventions aux énergies fossiles. Même si l’amélioration durable et sans condition du financement de la santé est une demande unanime de tous les premiers ministres du Canada et de celui du Québec, Justin Trudeau n’a pas l’intention de faire sa juste part, à moins d’être mis au pied du mur par un Bloc Québécois qui en fera une condition à son soutien au prochain budget. Son entêtement à créer deux classes d’aînés démontre qu’il y a lieu de le garder sous haute surveillance. Et s’il a cheminé, grâce au Bloc Québécois, en proposant de faire passer les prestations de maladie de l’assurance-emploi de 15 semaines à 26, cela demeure à peine la moitié du soutien dont ont besoin les personnes souffrant des maladies les plus graves comme le cancer, qui méritent évidemment mieux », a démontré M. Blanchette-Joncas.

Le Bloc Québécois se réunit dimanche en Conseil général, où il fera adopter de nouvelles propositions à présenter aux Québécois.

« Dès demain, nous abordons une nouvelle phrase de cette campagne électorale où nous allons offrir une vision claire aux Québécois. Nous allons leur offrir l’option d’appuyer un parti dévoué sans compromis aux intérêts du Québec, québécois par qui nous sommes, nos valeurs, et ce que nous voulons pour la nation québécoise. Nous maintiendrons cette approche d’être en faveur de ce qui est bon pour le Québec, de faire obstacle à ce qui ne l’est pas, et de chercher à l’améliorer pour qu’il le devienne. Nous croyons que les Québécois se reconnaîtront dans nos propositions, car, après tout, nous sommes le Bloc. Le Bloc…Québécois », a conclu le député-candidat de Rimouski-Neigette–Témiscouata–Les Basques, Maxime Blanchette-Joncas.

Photo: Maxime Blanchette-Joncas (Photo courtoisie)

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