(Alexandre D’Astous)-Le candidat bloquiste dans Rimouski-Neigette–Témiscouata–Les Basques, Maxime Blanchette-Joncas, a annoncé que sa priorité, tant dans sa circonscription qu’à la Chambre, s’il est reconduit dans ses fonctions le 20 septembre, sera de résorber le problème de la rareté de la main-d’œuvre qui affecte le Bas-Saint-Laurent.
Quatre engagements en ce sens ont été pris ce mercredi après-midi devant les représentants des médias, lors d’un point de presse qui a été symboliquement tenu devant un commerce de Rimouski qui a dû interrompre ses activités faute de personnel, le restaurant Pout Pout Poutinerie.
« Selon une enquête récente sur les postes vacants et les salaires, le nombre total de postes vacants s’élève aujourd’hui à 188 010 au Québec. Tendance lourde, la hausse du nombre de postes vacants atteint 28,6% sur deux ans, alors que le Québec voit son nombre de salariés diminuer depuis 2019 (-4,1%). Au Bas-Saint-Laurent il y a actuellement 3 185 postes vacants. Le taux de chômage est moins élevé que la moyenne nationale de 6,6%, soit 4,7%, alors que chez nous la pénurie de main-d’œuvre est encore accentuée par le vieillissement de la population, ainsi que les difficultés majeures relatives au logement à Rimouski et ailleurs dans la région », analyse Maxime Blanchette Joncas.
Un problème de plus en plus complexe
« Le recrutement de personnel est un problème de gestion de plus en plus complexe, a témoigné l’entrepreneur Steven Guimond-Corriveau, actionnaire du Resto 9 et de Pout Pout Poutinerie. « On a beau bonifier les conditions de travail des employés par des salaires plus élevés, offrir un fonds de retraite, ou la flexibilité des horaires, voire trouver un logement aux nouveaux employés, ce n’est pas encore assez. J’ai pris connaissance des propositions du Bloc Québécois et de Maxime pour résorber cette crise, c’est du concret et il faut passer à l’action sans plus tarder », lance-t-il.
Quatre mesures concrètes
« Au Bloc Québécois, nous proposons quatre mesures concrètes. Premièrement, en appui au gouvernement du Québec nous demandons que le Programme des travailleurs étrangers temporaires soit transféré à Québec, qui pourra ainsi le simplifier pour les entrepreneurs et améliorer les délais de traitement. Deuxièmement, nous voulons suspendre la PCRE afin de revoir ce programme, tout en nous assurant qu’il puisse être réactivé selon la gravité de la situation pandémique. Troisièmement, notre formation proposera le maintien en emploi des personnes de 65 ans et plus qui le désirent, et ce, sans pénalités au Supplément de revenu garanti. Et enfin quatrièmement, comme vous le savez, j’ai déposé à la Chambre des Communes le projet de loi C-295, lequel était inscrit à l’agenda législatif lorsque M. Trudeau, de façon irresponsable et en pleine pandémie, a déclenché les présentes élections », a résumé Maxime Blanchette-Joncas.
« À votre avis, avons-nous plus de chances de résorber cette pénurie de la main-d’œuvre sous un gouvernement minoritaire ? Poser la question, c’est y répondre. C’est pourquoi je demande à tous les électeurs et électrices de Rimouski-Neigette–Témiscouata–Les Basques d’aller voter massivement le 20 septembre, et bien sûr, de voter pour le Bloc Québécois s’ils jugent que la rareté de la main-d’œuvre en région doit être une priorité à Ottawa », a conclu Maxime Blanchette-Joncas.
Photo: Le candidat du Bloc Québécois, Maxime Blanchette-Joncas. (Photo courtoisie)