(Alexandre D’Astous)-L’association
québécoise de défense des droits des personnes retraitées et préretraitées
(AQDR), qui représente plus de 25 800 personnes aînées, est complètement outrée
de voir à quel point les partis n’ont que peu accordé de place aux personnes
aînées les plus vulnérables dans leurs engagements électoraux.
En effet, malgré la pandémie et ses impacts sur les aînés, malgré le fait que
la situation de plusieurs d’entre eux se détériore, rien de concret venant d’un
parti qui risque de former le gouvernement n’a été proposé afin de soutenir
réellement les aînées. Au cours de la campagne, L’AQDR a présenté cinq propositions
concrètes qui permettraient aux personnes aînées les plus vulnérables de
retrouver des conditions de vie digne et un revenu viable. Pourtant, rien n’a
été retenu.
« 65% des aînés québécois de 65 ans et plus vivent avec un revenu annuel de
moins de 30 000 $. Ignorer ce fait et ne rien proposer pour que ça change,
c’est complètement inacceptable. Il faut agir pour éviter que les conditions de
vie des personnes aînées se dégradent davantage », a indiqué le président de
l’AQDR, Pierre Lynch.
Réfléchir aux urnes
« Nous demandons aux personnes aînées qui iront aux urnes lundi de réfléchir au silence auquel nous avons eu droit pendant la campagne. Ce désintérêt nous déçoit profondément, mais nous ne nous arrêterons pas là. Nous continuerons de travailler pour offrir à l’ensemble des personnes retraitées un revenu annuel viable et la dignité à laquelle ils ont droit. Au terme de la campagne, nous nous engageons à poursuivre nos actions auprès des élus afin que ceux-ci agissent et soutiennent les aînés les plus vulnérables », a conclu Pierre Lynch.
Photo: Unsplash