(Alexandre D’Astous)-Vingt-sept des 32 syndicats affiliés à la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) qui participent à la négociation coordonnée des centres d’hébergement privés (CHP) auront enfin réussi à atteindre leur objectif de finaliser leur négociation avant la fin de l’année 2021.
«?Le 8 décembre dernier, ce sont huit syndicats ayant le même employeur, le groupe Cogir, qui ont conclu autant d’ententes de principe suivant les paramètres de la négociation coordonnée. Même si nos revendications communes étaient simples, plusieurs employeurs ont tardé à les accepter, et 13 syndicats tentent toujours d’en arriver à une entente. Parmi ces derniers, neuf se sont dotés de mandats de grève à exercer au moment jugé opportun. Évidemment, nos membres ne souhaitent pas mettre en péril les nombreux services qu’ils rendent aux résidentes et aux résidents de ces CHP. Nos moyens de pression sont progressifs et nous espérons toujours régler notre négociation avant la fin de 2021?», souligne Marlène Ross, représentante du secteur des CHP de la FSSS–CSN.
Cinq sur dans Rimouski-Neigette
Dans la MRC de Rimouski-Neigette, il y a six résidences affiliées à la CSN. À ce jour, cinq ont conclu des ententes de principe : La Résidence Seigneur-Lepage, La Résidence de l’Immaculée, Le Manoir Normandie, Le Manoir Les Générations (Cogir) et Les institutions religieuses de Rimouski (Sœurs du St-Rosaire). Il ne manque plus que le Centre polyvalent des aînés (Résidence St-Louis) à régler.
Des demandes communes
Dans le contexte de pandémie actuelle de COVID-19, après multiples réflexions, les délégués du secteur des CHP ont adopté une plateforme de demandes communes revendiquant une prolongation d’un an à leurs conventions collectives respectives, auxquelles se rattache une augmentation salariale de 1,00 $ l’heure, et ce, pour tous les titres d’emploi œuvrant dans les CHP.
«?Les facteurs d’incertitude étant encore nombreux actuellement, le secteur des CHP poursuit sa stratégie de négociation simplifiée qui reporte les pourparlers réguliers à l’an prochain. Réalistement, les parties impliquées dans un tel processus doivent faire des projections qui tiennent compte de plusieurs variables complexes. Or, avec le nouveau variant Omicron, le moment où la pandémie prendra fin demeure inconnu pour le moment. Il s’agit donc d’une proposition gagnante pour les parties, une avenue pragmatique qui permet de placer toutes les énergies sur la lutte contre cette pandémie?», de conclure Nancy Legendre, présidente du Conseil central du Bas-Saint-Laurent.
Photo: Nancy Legendre (Photo Facebook)