(Alexandre D’Astous)-L’Université du Québec à Rimouski se classe à nouveau au sommet du classement des meilleures universités canadiennes de sa catégorie en recherche.
Pour une troisième fois en 10 ans, l’UQAR a été désignée comme université de l’année par la firme indépendante Research Infosource Inc.
Ce classement annuel est une référence pour les universités canadiennes. Il est établi selon six critères, soit le financement de la recherche en termes du montant total des octrois, le financement moyen par professeure et professeur, le financement moyen par étudiante et étudiant aux cycles supérieurs, le nombre total de publications dans des revues avec des comités de lecture, le nombre moyen de publications par professeure et professeur ainsi que l’indice d’impact des publications établi par l’Observatoire des sciences et des technologies.
Qualité et rayonnement des travaux
Le palmarès de l’année 2021 a été dévoilé ce mardi par Research Infosource Inc. « Nous sommes très fiers de cette première place qui témoigne de la qualité et du rayonnement des travaux réalisés par les professeures et les professeurs de l’UQAR et par leurs équipes. S’intéressant dans bien des cas à des enjeux propres aux régions desservies par l’UQAR et au Québec, leurs recherches ont une portée qui dépasse nos frontières et sont reconnues par leurs pairs. Leurs accomplissements illustrent qu’être située en région n’est pas un frein à l’excellence pour une université », souligne le recteur François Deschênes.
L’UQAR a décroché la première place en recherche parmi les universités de sa catégorie en 2011, en 2013 et en 2021. Elle est en outre la seule université québécoise à avoir fait partie du top 3 des universités de l’année à neuf reprises depuis dix ans. « Cette constance illustre le calibre des chercheuses et des chercheurs de l’UQAR ainsi que celui de la relève en recherche. Leurs travaux contribuent à l’avancement des connaissances et s’inscrivent dans des domaines stratégiques pour le Québec », indique la vice-rectrice à la formation et à la recherche, Dominique Marquis.
400 projets de recherche par année
Plus de 400 projets de recherche sont réalisés annuellement au sein de l’UQAR, et ce, dans ses différents champs d’expertise. « Le fait que l’UQAR se maintienne année après année comme une université de référence témoigne du dynamisme des personnes qui s’investissent en recherche en nos murs. La qualité de leur travail rejaillit sur toute l’Université », observe le doyen de la recherche, Pietro-Luciano Buono.
Seul ou en équipe
Les activités de recherche peuvent être réalisées par une personne seule ou encore de manière collaborative, que ce soit par des chercheuses ou des chercheurs qui se réunissent autour d’un projet ou d’enjeux particuliers ou bien au sein d’une unité de recherche reconnue. À cet égard, on retrouve plusieurs unités de recherche à l’UQAR. Elles s’articulent autour de l’Institut des sciences de la mer de Rimouski (ISMER-UQAR), de quatorze chaires de recherche, de quatre réseaux et regroupements de recherche interuniversitaire dont l’UQAR est gestionnaire, de huit groupes et équipes de recherche ainsi que deux centres d’expertise. L’Université est également impliquée dans 12 réseaux et regroupements de recherche interuniversitaires et est partenaire de plusieurs centres de recherche affiliés.
L’Université s’illustre dans ses trois axes d’excellence, soit les sciences de la mer, le développement régional et la nordicité, ainsi que dans les sciences naturelles et le génie, les sciences humaines et sociales et les sciences de la santé. « En plus de faire avancer les connaissances, les retombées des travaux de recherche menés à l’UQAR sont nombreuses. Ces travaux contribuent notamment à la formation d’une relève qualifiée en recherche, à la création d’une culture d’innovation, au transfert et à l’appropriation des résultats par nos partenaires et plus généralement par le milieu. Il s’agit donc d’une importante source de développement pour les régions dans lesquelles l’UQAR est implantée », conclut le recteur Deschênes.
Photo: L’UQAR. (Photo Alexandre D’Astous)