(Alexandre D’Astous). Les préjugés envers la déficience intellectuelle persistent encore aujourd’hui dans la perception des gens, et on constate qu’il y a encore beaucoup à faire pour l’inclusion et les droits des personnes vivant avec une déficience intellectuelle dans la société.
Les personnes vivant avec une déficience intellectuelle représentent 2 % de la population du Québec. Incluant leur famille et leurs proches, c’est 400?000 personnes qui sont concernées par cet enjeu. Il est primordial, plus que jamais, de poursuivre la lutte pour les droits de ces personnes, dans l’espoir de faire du Québec une société plus inclusive. Comment y arriver? En continuant de déconstruire les préjugés et de s’interroger sur les idées préconçues à l’égard de la déficience intellectuelle.
70e anniversaire
La 34e Semaine québécoise de la déficience intellectuelle, qui aura lieu du 20 au 26 mars, marque également le 70e anniversaire de la Société québécoise de la déficience intellectuelle (SQDI). Voilà un nombre grandiose de bougies soufflées pour un organisme à but non lucratif! Ce chiffre met toutefois la lumière sur le fait que malgré les progrès et les accomplissements réalisés depuis 1951, il reste encore beaucoup de travail à faire. Et avec tous les préjugés que l’on entend quotidiennement sur les personnes vivant avec une déficience intellectuelle, il est essentiel de rappeler que les préjugés, c’est passé date!
De nouvelles porte-parole
À l’occasion de ce 70e anniversaire de la SQDI, ce sont deux nouvelles co-porte-parole qui feront briller la 34e Semaine à travers le Québec : Laure Waridel, autrice et activiste, et Julie Bourque, membre du CA de la SQDI et personne vivant avec une déficience intellectuelle.
Photo : L’une des porte-parole, Laure Waridel. (Photo : courtoisie Julie Durocher)