(Alexandre D’Astous)-Le Grand Conseil de la Première Nation Wolastoqiyik Wahsipekuk salue le courage des représentants de la délégation de l’Assemblée des Premières Nations, du Ralliement national des Métis et de l’Inuit Tapiriit Kanatam à Rome.
Les membres du Grand Conseil accueillent favorablement les excuses du pape François pour les torts causés par l’Église catholique aux peuples autochtones du Canada. Le système des pensionnats a causé des dommages irrémédiables aux peuples des Premières Nations.
Un baume sur les blessures
De plus, ce sont notamment les pressions de membres du clergé qui ont mené, en 1867, à la perte de la réserve de Viger et à la dispersion de notre communauté. Les excuses et la demande de pardon adressées aujourd’hui sont un baume sur les blessures qui marquent toujours les membres de la communauté, mais permettent aussi d’entrevoir une lueur d’espoir pour les jeunes générations. Ce premier pas de l’Église catholique était essentiel à la guérison, mais n’est pas une fin en soi.
Un pas vers la réconciliation
« Les excuses adressées par le pape François sont importantes pour l’ensemble des communautés des Premières Nations. Le fait que l’Église catholique reconnaisse les torts causés à nos soeurs et nos frères, à nos parents et à nos ancêtres soulagera les blessures de nos communautés et permet d’entrevoir un avenir meilleur pour nos enfants. Je vois d’un bon oeil l’annonce de la visite au Canada du pape. Il s’agit d’un pas important vers la réconciliation. Nous surveillerons la suite des choses aux côtés de nos soeurs et frères des Premières Nations du Canada », commente le Grand Chef de la Première Nation Wolastoqiyik Wahsipekuk, Jacques Tremblay.
Photo: Le Grand Chef, Jacques Tremblay. (Photo courtoisie)