(Alexandre D’Astous) Le service de traversier entre Trois-Pistoles et Les Escoumins est vital pour l’économie de la MRC de La Haute-Côte-Nord, et pas seulement pour la municipalité des Escoumins.
« C’est un service de très grande importance et un outil de développement économique pour l’ensemble du territoire. À la MRC, nous avons travaillé fort, il y a deux ans, pour soutenir la mobilisation en faveur du maintien du service. La traverse nous amène des travailleurs, mais aussi des touristes, des gens qui viennent découvrir notre territoire, des pêcheurs, des chasseurs, des amateurs de plein air. J’ai pris le bateau en même temps qu’un groupe d’utilisateurs de VTT qui venaient découvrir nos sentiers. Des gens traversent leur vélo ou leur automobile et peuvent se rendre à Tadoussac ou vers chez nous, à Forestville », commente la préfète, Micheline Anctil.
De quoi s’occuper pendant plusieurs jours
Mme Anctil assure que les gens qui débarquent aux Escoumins ont de quoi s’occuper pendant plusieurs jours. « Nous avons de l’hébergement, des terrains de camping, des musées, un terrain de golf, de l’observation de baleines, des sentiers de VTT, des pistes cyclables, du kayak et des pourvoiries. Il y en a pour tous les goûts. »
Rimouski-Forestville
Maintenant que l’avenir du service entre Trois-Pistoles et Les Escoumins est assuré à moyen terme, la MRC de La Haute-Côte-Nord travaille à garantir un service fiable et sécuritaire entre Rimouski et Forestville. « Ce sont deux services intermédiaires complémentaires. Nous avons besoin des deux parce qu’ils font une boucle. Par exemple, les gens peuvent partir de Trois-Pistoles, débarquer aux Escoumins et se rendre à Forestville pour repartir vers Rimouski. Ils ne sont pas obligés de revenir sur leurs pas. L’inverse est aussi possible », illustre la préfète.
« La présence de ces deux liens interrives est fondamentale au maintien de la qualité de vie de nos communautés. Plusieurs personnes les utilisent pour venir travailler chez nous. C’est essentiel dans le contexte de pénurie de main-d’œuvre que nous vivons », précise Mme Anctil.
Photo : La préfète de la MRC de La Haute-Côte-Nord, Micheline Anctil. (Photo : courtoisie)