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Le PQ mise sur un candidat des Basques

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(Alexandre D’Astous) Pour les élections du 3 octobre, le Parti Québécois (PQ) mise sur un jeune candidat de 22 ans, Félix Rioux, natif de Saint-Jean-de-Dieu dans Les Basques.

« J’ai toujours eu des ambitions politiques, mais c’est en travaillant au bureau du député fédéral Maxime Blanchette-Joncas que j’ai eu la piqûre. Il y a plusieurs enjeux majeurs pour la région et je veux faire ma part. Après avoir discuté avec Pascal Bérubé lors du lancement du kiosque de Samuel Ouellet (candidat du PQ dans Rimouski) aux terrasses urbaines de Rimouski, j’ai décidé de plonger. Je pensais que mon âge me nuirait, mais au contraire, les gens me disent que c’est bien de voir un jeune s’impliquer », commente celui qui vient d’une famille politisée. Son père, Stéphane Rioux, est conseiller municipal à Saint-Jean-de-Dieu.

L’an dernier, Félix Rioux avait été sélectionné pour faire un stage à l’Assemblée législative du Nouveau-Brunswick. « Tout ça a aiguisé ma passion pour la politique. Je voulais contribuer en me présentant pour un parti qui me représente vraiment. C’était le PQ où rien dans mon cas. Je suis indépendantiste. Je suis un gars de conviction. Si d’autres ont choisi leur parti en fonction des sondages, ce ne sera jamais mon cas. Outre l’indépendance, il y a le fait que le PQ est le parti de tous les gens, pas seulement d’une certaine élite. Moi, je veux travailler pour tout le monde. Le Parti Québécois est nettement le parti des régions, et c’est une formation sociale-démocrate, ce qui rejoint mes valeurs. Tout le monde devrait avoir les mêmes chances, et si je suis élu, je m’engage à travailler dans cet esprit. Par exemple, j’ai eu la chance de faire du sport-études, mais j’ai des amis dont les parents ne pouvaient pas leur payer ça. C’est inacceptable », dit-il.

Un parti pour les gens

Au fil de l’entrevue, M. Rioux revient souvent sur le fait que le PQ est un parti pour les gens et non pour les riches. « Au PQ, on pense que les régions devraient avoir plus de pouvoir. On pense que le développement du Québec passe par le développement des régions, et pas seulement dans l’exploitation des ressources naturelles, mais aussi dans la 2e et la 3e transformation », indique celui qui a presque complété sa formation universitaire en sciences politiques.

Des priorités régionales

Parmi les priorités de sa circonscription, Félix Rioux parle du cas de la SÉMER qui traîne depuis longtemps. « Ça va être important de finaliser le financement manquant. Comme autres priorités, il y a les services de garde éducatifs. On vise que chaque enfant ait une place en CPE. En santé, il faut donner plus de pouvoir aux ordres professionnels afin de désengorger les urgences et utiliser les CLSC comme porte d’entrée du réseau. Il faut rendre accessible la téléphonie cellulaire partout. C’est une question de sécurité et de développement. »

M. Rioux estime que son nom est assez connu dans la région. « J’arrive dans la course et je suis prêt à parler de politique. Je ne considère pas être en retard, au contraire. C’est maintenant que les gens veulent entendre parler des élections. »

Photo : Le candidat du PQ, Félix Rioux. (Photo : courtoisie)

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