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Les enjeux de la forêt privée bas-laurentienne en période préélectorale

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(Alexandre D’Astous)-Mandaté par Groupements forestiers Québec et la Fédération des producteurs forestiers du Québec, le Syndicat des producteurs forestiers du Bas-Saint-Laurent (SPFBSL) a planifié des rencontres afin de transmettre les enjeux de la forêt privée du Bas-Saint-Laurent à tous les candidats qui ont bien voulu accepter notre invitation.

Ainsi, sur une période de deux heures chacun, Mme Maïté Blanchette-Vézina (Rimouski) de la Coalition Avenir Québec (CAQ) a été rencontrée le 13 septembre en avant-midi, Carol-Ann Kack (Rimouski) et Myriam Lapointe-Gagnon (RDL) de Québec Solidaire (QS) le 13 septembre en après-midi et Samuel Ouellet (Rimouski) du Parti Québécois (PQ) le 15 septembre en avant-midi. Ces derniers ont été mis au fait de l’état de la situation : les constats, la demande, les impacts du manque de budget en forêt privée. Des réponses ont pu être fournies à toutes les interrogations.

Un manque à gagner de 3 à 7 M$ par année

Rappelons que les besoins pour réaliser efficacement la stratégie sylvicole de la forêt privée du Bas-Saint-Laurent s’élèvent à 14,76 M$ annuellement. Selon les projections de l’Agence de mise en valeur des forêts privées au BSL, le manque à gagner se situe entre 3 M$ et 7 M$ par année d’ici 2027.

La Fédération des groupements forestiers du Bas-Saint-Laurent ne pouvant être représentée lors de ces rencontres, leur congrès provincial déjà planifié en Estrie, a accordé sa pleine confiance au SPFBSL dans le cadre des rencontres avec les futurs élus. Lors de la rencontre avec la candidate de la CAQ dans Rimouski, Gilbert Marquis, président de la FUPABSL était présent sur invitation par le SPFBSL.

Chacun des candidats rencontrés a reçu le napperon préparé par la Table de concertation forêt privée du Bas-Saint-Laurent qui se voudra un outil pour les futurs représentants du BSL auprès du gouvernement dans le dossier de la forêt privée. Ces derniers ont dit être reconnaissants de recevoir une mise à jour exhaustive du dossier de la forêt privée. Par ailleurs, d’autres candidats ont été invités, mais n’ont pas pu se libérer.

Tête-à-tête

Ces rencontres en tête-à-tête, SPFBSL et candidats, ont permis aux représentants de la forêt privée du Bas-Saint-Laurent de bien vulgariser l’information sous tous ces aspects. La baisse des budgets d’aménagement et ses impacts sur l’économie régionale ont été abordés. La cellule d’urgence bois de sciage, le principe de résidualité comme stipulé dans la loi sur la forêt, la tordeuse des bourgeons de l’épinette ont été des éléments importants de la discussion. Se sont ajoutés à la liste des sujets, la certification FSC, la démarche concertée de tous les intervenants de l’industrie forestière, entre autres, par la Table de concertation de la forêt privée BSL, le manque d’écoute de la part du ministre de la Forêt, de la Faune et des Parcs et de tous les membres de son cabinet. Enfin, les besoins criants en termes de sensibilisation, d’éducation et de respect envers les producteurs et propriétaires de boisés privés ont aussi été soulevés de même que la venue des nouveaux propriétaires, la hausse du coût du carburant, et le manque de main-d’oeuvre.

Bref, le SPFBSL confirme que les futurs politiciens représentants du Bas-Saint-Laurent ont reçu toute l’information nécessaire afin de débattre des enjeux qui menacent l’industrie forestière dans notre région. Tous les candidats rencontrés ont aussi été informés de notre entière disponibilité et collaboration dans le dossier de la forêt privée dès leur élection.

Photo Unsplash

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