(Alexandre D’Astous)-Avec son recueil de poésie de 92 pages Je m’endors au creux d’un meurtre, Sébastien Émond propose un périple identitaire à travers l’imaginaire gore des classiques du cinéma d’honneur.
En librairie à compter du 24 octobre, le 3e recueil du poète aux Éditions Hashtag fait l’effet d’une balade mi-lyrique, mi-narrative. Quel univers peut bien fantasmer un poète fuyant l’hétéropatriarcat dans l’amour de séries B telles que La Maison près du cimetière de Lucio Fulci et The Evil dead de Sam Raimi.
De lieu en lieu mythique du cinéma d’horreur, les visions de cauchemar alternent avec un regard sur les normes, la mort et le désir. Je m’endors au creux d’un meurtre dépeint un monde à la dérive tout en rendant hommage à une époque révolue, celle où on allait le soir choisir son film dans un club vidéo.
Originaire de Chibougamau, Sébastien Émond s’est établi à Québec où iel étudie le cinéma et la littérature à l’Université Laval.
Photo: Je m’endors au creux d’un meurtre dépeint un monde à la dérive tout en rendant hommage à une époque révolue. (Photo Alexandre D’Astous)