(Alexandre D’Astous)-Le Théâtre les gens d’en bas et Rivière-du-Loup en spectacles présentent la pièce Les glaces, création de la louperivoise Rébecca Déraspe, le 1er décembre à 20 h au Centre culturel Berger de Rivière-du-Loup.
La présentation de la pièce sera précédée d’une discussion avec l’autrice à 19 h 15. Celle qui a, entre autres, signé Les filles du Saint-Laurent, Ceux qui se sont évaporés (Prix Michel Tremblay 2020) ou encore Gamètes, explore dans Les glaces la question délicate et complexe du consentement, particulièrement quand les événements se sont passés il y a plusieurs années. La pièce, qui offre une réflexion sur le pardon, aborde également l’urgence d’éduquer autrement les jeunes hommes et femmes sur le consentement sexuel, une responsabilité à la fois individuelle et collective.
Coproduction du Théâtre La Bordée et du Théâtre La Manufacture, Les glaces met en scène Christian Michaud, Olivier Normand, Anna Beaupré Moulounda, Daniel Gadouas, Marine Johnson, Valérie Laroche et Debbie Lynch-White.
La notion de consentement
Après un bal de finissants, deux jeunes garçons et une jeune fille se retrouvent sur le bord du fleuve. L’alcool, la jeunesse, les élans du désir et la fin de la nuit créent un climat étrange et trouble. Quelque chose se passe entre ces trois personnes, et le lendemain, chacun repart de son côté. Silence. Vingt ans plus tard, une femme reçoit un texto : “Ton chum m’a violée, il y a vingt ans.” Que s’est-il passé au juste?
Avec Les glaces, Rébecca Deraspe explore cette question délicate et complexe du consentement, particulièrement quand les événements se sont passés il y a plusieurs années, alors qu’on ne parlait jamais de cette notion. Si certains comportements étaient tolérés à une époque, sont-ils acceptables pour autant? Et comme les mentalités évoluent, y a-t-il un risque à juger avec les critères d’aujourd’hui des choses qui se faisaient hier? Rébecca Deraspe, avec une grande intelligence, traite de cette question d’une brûlante actualité.
Photo: La pièce traite de la notion du consentement. (Photo courtoisie Suzane O’Neil)