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Le Parti Québécois demande de multiplier les cliniques d’IPS

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(Alexandre D’Astous)-En amont d’une visite à la clinique d’infirmières praticiennes spécialisées (IPS) au CSLC Olivier Guimond ouverte au début du mois dans l’est de Montréal, le chef du Parti Québécois, Paul St-Pierre-Plamondon, ainsi que le député des Îles-de-la-Madeleine et porte-parole en matière de santé et de services sociaux, Joël Arseneau, demandent au gouvernement de la CAQ de multiplier les cliniques d’IPS partout sur le territoire québécois pour diminuer la pression sur les urgences.

Alors que la clinique d’IPS SABSA à Québec a depuis longtemps fait ses preuves, ce n’est que la semaine dernière qu’une autre clinique autonome d’IPS a été implantée, dans la région métropolitaine. Certes, nous sommes satisfaits que les citoyens de l’est de l’île de Montréal bénéficient enfin de ce type de clinique, car il y avait urgence d’agir après des années de négligence et de sous-financement chronique.

Dans toutes les régions

Toutefois, nous demandons à la CAQ d’aller plus loin en multipliant ces cliniques dans toutes les régions du Québec, pas uniquement à Montréal : « Au lieu de s’entêter avec le modèle de « mini-hôpitaux privés » qui risque de cannibaliser davantage les ressources du réseau public au profit du réseau privé, nous sommes convaincus que l’implantation de cliniques autonomes d’IPS dans les CSLC partout au Québec favorisera le désengorgement des urgences en plus de faciliter l’accès à la première ligne. On fait d’une pierre, deux coups », a déclaré Joël Arseneau.

Les IPS ont une expertise et une pratique infirmière avancée; elles sont en mesure notamment de diagnostiquer des maladies chroniques, des affections mineures et des suivis de grossesses sans la surveillance d’un médecin. « Imaginez pouvoir se rendre dans un CLSC et être pris en charge par une IPS qui pourra traiter les urgences mineures ou vous rediriger vers le bon professionnel. Accroitre l’accessibilité de la première ligne, ça signifie utiliser l’autonomie et l’expertise de tous les professionnels de la santé, particulièrement des IPS », a renchéri le chef du Parti Québécois.

Une première ligne plus forte

Qui plus est, l’inaction de la CAQ en matière de santé et d’autonomie professionnelle nous a fait perdre beaucoup de temps. Il faut prendre les grands moyens et accélérer la création de nouvelles cliniques, car la nécessité d’avoir une première ligne plus forte ne peut plus attendre encore quatre ans. La CAQ doit cesser ses exercices de communication, prendre ses responsabilités et mettre en place les solutions qui émanent du terrain et qui fonctionnent vraiment. « Une équipe a réussi à mettre sur pied la clinique d’IPS au CLSC Olivier Guimond en moins de 30 jours. Pourquoi ne pas poursuivre dans cet élan? Les professionnels répondront présents », a conclu le député de Camille-Laurin.

Photo : Le chef du PQ, Paul St-Pierre Plamondon. (Photo Facebook)

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