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Des films faisant échos au Mois de l’histoire des noirs

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(Alexandre D’Astous)-Le cinéma Paraloeil de Rimouski consacre son mois de février à des films qui font échos au Mois de l’histoire des Noirs.

« Nous vous proposons un kaléidoscope, notamment historique mais surtout artistique, pour dépeindre la famille sans frontières des cultures noires dans le monde », mentionne le programmateur, Julien Catelier.

En partenariat avec l’organisme Accueil et Intégration BSL, nous proposons une immersion sensorielle dans la culture révolutionnaire d’Haïti grâce aux talents du cinéaste Kaveh Nabatian et de son film Kite Zo A : laisse les os (6 février). Inspirant et surtout, époustouflant. 

Petit apparté pour la présentation du projet Se corrompre (7 février) du théâtre L’Exil en compagnie des artistes Élise Argouarch, Claude La Charité, Maude Leduc-Préfontaine, Stéphanie Pelletier, Soleil Perreault, Olivier D’amours, Rosaline Deslauriers. Courts films réalisés par Guillaume Chevrette et performances sont au menu.

La cinéaste française d’origine sénégalaise Amina N’Diaye Leclerc sera en tournée au Québec pour présenter le documentaire Valdiodio, un procès pour l’histoire (14 février). Ce film relate le parcours et le triste sort de son père Valdiodio N’Diaye, héros de l’indépendance du Sénégal, accusé d’avoir fomenté un coup d’État en 1962. Un cours d’histoire privilégié rendu possible grâce au soutien du Consulat de France à Québec et à nos partenaires le Cabaret de la diversité et Vues d’Afrique.       

Le cycle les Enfants du Paradis se poursuit. Les familles pourront vivre au rythme des rêves de football d’un jeune guinéen avec Le ballon d’or (19 février). Une perle, quasi inconnue ici, qu’on pourrait qualifier de conte pour tous africain. À ne pas manquer !

Nous collaborons à nouveau avec le Festi-jazz pour leur évènement Jazz sous zéro, en vous présentant Bird (21 février), une fresque biographique signée Clint Eastwood qui raconte la vie tumultueuse de Charlie Parker, légende du jazz be-bop. Empruntant la forme du film noir, soutenue par une trame sonore impeccable et le jeu transcendant du grand Forest Whitaker, ce sont là 163 minutes de pur cinéma.

Si la poésie a guidé notre entrée en matière, c’est avec un sourire en coin que nous refermons ce mois de février avec l’un des cinéastes noirs les plus en vue de notre époque. Jordan Peele signe des œuvres d’horreur à tendance socio-politique. Nope (26 février), son troisième long-métrage, raconte l’histoire d’afro-cavaliers à Hollywood, alors que le ciel devient…un véritable sci-fi slasher. Notre prescription : sur grand écran, à très haut volume, pour que personne n’en sorte indemne. 

Photo : Tori et Lokita, dimanche 12 février è la salle bleue. (Photo courtoisie)

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