(Alexandre D’Astous)-Figure incontournable de la pop française, Arnold Turboust reste le compositeur et l’interprète de l’indémodable Adélaïde (1986), interprété en duo avec l’actrice Zabou, ainsi que le compositeur de quelques-uns des plus grands tubes d’Étienne Daho, dont Tombé pour la France, Épaule Tattoo, Les Bords de Seine et Rendez-vous au jardin des plaisirs.
Il fut d’ailleurs l’un des premiers chanteurs/réalisateurs de sa génération. Avec cinq albums parus depuis 1988, il a traversé, l’air de rien, les trois dernières décennies à son rythme discographique, entre succès publics et discrétion médiatique.
Avec Sur la photo, le sixième album en carrière d’Arnold Turboust que le magazine Les Inrocks qualifie de « Pionnier de la pop française », l’artiste poursuit son œuvre aussi soignée que désinvolte après sept ans d’absence. Entre mélodies imparables (Honni soit qui mal y pense, Évidemment) et balades synthétiques (son premier extrait radio, Rue de la Croix-Nivert, La Vérité augmentée, en duo avec Tess, Belmondo), Arnold fait mouche, avec l’humilité rare qui caractérise sa discographie éparse.
Contributions d’autres artistes
Cet album se distingue par les formidables contributions d’autres artistes, notamment Tess, qui a également pris la magnifique photo de couverture d’Arnold dans sa Normandie natale. La Californienne Laurie Mayer et l’artiste japonaise Kumisolo font également des apparitions vocales. La performance en duo de la célèbre soprano Patricia Petibon y est particulièrement étonnante. Les fidèles guitaristes Yann Leker, Matt Mondanile et Tox Geronimi sont encore une fois de la partie, alors que le multi-instrumentiste/chanteur Vincent Mougel et le batteur Stéphane Bellity sont de nouveaux ajouts passionnants à la liste.
Enregistrées à son propre studio Melodium à Paris et à distance avec Rico Conning, son complice de longue date, ces 14 nouvelles chansons génèrent d’ores et déjà des critiques dithyrambiques dans l’Hexagone.
Photo : Arnold Turboust (Photo courtoisie)