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Le racisme et les classes sociales au cœur du roman Les femmes Stranger

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(Alexandre D’Astous)-Après le grand succès de Ligne brisée, l’autrice Katherena Vermette poursuit avec Les femmes Stranger son exploration du racisme, des classes sociales, des traumatismes héréditaires et du lien matrilinéaire qui, tel un fil douloureusement tendu entre les générations, ne peut être rompu.

Après des années à se faire trimballer d’une famille d’accueil à l’autre, la douce Cedar rencontre son père et part vivre avec lui, espérant que s’ouvre enfin un chapitre plus calme de sa vie. Sa sœur Phoenix, qui purge quant à elle une peine de prison pour un crime grave, se demande si elle mérite d’être pardonnée pour le mal qu’elle a fait, et si elle mérite de retrouver ce bébé dont elle vient d’accoucher.

Leur mère, Elsie, toujours esclave de ses dépendances, rêve du jour où elles seront toutes réunies et où elle pourra réellement les soutenir, contrairement à sa propre mère, qui était si froide – mais qui, apprend-on, avait de bonnes raisons de l’être.

Elles sont les Stranger, chacune hantée à sa façon, mais toutes aux prises avec un système qui leur fait miroiter la réussite tout en les poussant vers l’échec.

En librairie dès le 28 mars.

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