(Alexandre D’Astous)-Maxime Blanchette-Joncas, député de Rimouski-Neigette–Témiscouata–Les Basques, se réjouit qu’un financement historique de 154 M$ ait été octroyé à l’Université du Québec à Rimouski (UQAR) et à son Institut des sciences de la mer de Rimouski (ISMER), et à leurs partenaires, dans le cadre du Fonds d’excellence en recherche Apogée.
Ce montant servira à mener de la recherche d’envergure mondiale sur les océans, le climat et les défis à surmonter en lien avec le réchauffement climatique.
« Quelle grande nouvelle! Des mois d’efforts qui portent fruit! Rien ne me fait plus plaisir que de voir des gens d’ici obtenir le succès et le rayonnement qu’ils méritent. Chez nous, on voit grand et ça paraît année après année dans les grands classements : depuis 2011, l’UQAR a été nommée quatre fois université de l’année en recherche dans sa catégorie. Quatre fois! C’est impressionnant et voilà qu’aujourd’hui, elle se surpasse encore en réussissant avec ses partenaires à obtenir 154 M$ pour faire de la recherche ancrée dans la lutte aux changements climatiques », s’est exclamé le député Blanchette-Joncas.
Expertise dans de nombreuses disciplines
Le programme de recherche, déposé conjointement par l’Université du Québec à Rimouski, l’Université Laval, l’Université Dalhousie et l’Université Memorial, alliera l’expertise rimouskoise dans de nombreuses disciplines, comme l’océanographie, la biologie, la nordicité, le génie, le développement régional, la gestion des ressources maritimes et les sciences de l’éducation, notamment.
« La programmation de recherche permettra à l’UQAR et à son Institut des sciences de la mer de mettre en lumière leur savoir-faire dans la lutte aux changements climatiques, un enjeu mondial qui ne connaît pas de frontière. Les travaux qui seront réalisés jusqu’en 2030 rendront possible l’élaboration de solutions concrètes pour relever des défis qui touchent les océans et les communautés côtières », indique le recteur de l’UQAR, François Deschênes.
Des dizaines de chercheuses et de chercheurs de l’UQAR et de l’ISMER participeront aux travaux de recherche. « Ces scientifiques ont une expertise de pointe en biologie, en chimie, en physique, en géographie, en génie, en gestion et en éducation. Nos équipes vont jouer un rôle de leader dans ce partenariat inédit entre des universités du Québec et des Maritimes », observe le directeur de l’Institut des sciences de la mer de Rimouski, Guillaume St-Onge.
« Quelle fierté pour notre région! Quelle fierté pour nos chercheurs dont l’expertise est reconnue à l’échelle nationale et internationale! Si nous avions besoin d’une autre raison pour croire qu’il est possible d’exceller loin des grands centres, ne cherchons plus… C’est ici que ça se passe. Je salue l’audace, l’excellence et la persévérance de nos scientifiques derrière ce projet visionnaire. Au nom des citoyennes et citoyens que je représente, toutes mes félicitations », conclut Maxime Blanchette-Joncas.
Photo : De gauche à droite,Guillaume St-Onge, directeur de l’Institut des sciences de la mer de Rimouski (ISMER), Dany Dumont, directeur scientifique du programme «Transformer l’action pour le climat» de l’UQAR, Maxime Blanchette-Joncas, député de Rimouski-Neigette—Témiscouata—Les Basques et François Deschênes, recteur de l’Université du Québec à Rimouski (UQAR). (Photo courtoisie)