(Alexandre D’Astous)-Dans le cadre de la Semaine Bio 2023, c’est avec grande fierté que le comité biologique de la Table de concertation bioalimentaire du Bas-Saint-Laurent partage une série de capsules vidéos mettant en vedette cinq producteurs et productrices du Bas-Saint-Laurent certifiés biologiques.
Cet été, Maurie Girard-Gadreau, chargée de projet pour le développement de la filière biologique, est allée à leur rencontre afin d’échanger sur leur vision et les raisons pour lesquelles ils et elles ont opté pour la certification biologique.
Les quatre capsules vidéos seront diffusées de manière progressive lors des prochaines semaines sur la page Facebook et sur le site Internet de la Table.
Le Bas-Saint-Laurent compte sur son territoire 10 % des exploitations agricoles certifiées biologiques de la province, soit près de 350 entreprises.
Le Bas-Saint-Laurent se démarque par sa production de lait et de sirop d’érable biologique au niveau provincial en étant la 1ère région en termes de volume de lait produit et la 2e région en nombre d’entailles. S’ajoute à cela, les grains, les légumes, la viande et même, les produits transformés ! Cette diversité rend tout à fait possible de se régaler de produits bio locaux durant toute l’année.
Une norme qui encadre les pratiques
L’agriculture biologique a comme
fondements la santé, la protection de l’environnement, des sols et de l’eau et
vise à préserver la qualité des écosystèmes et le maintien de la biodiversité.
Elle est basée sur la notion que la ferme doit opérer de manière durable et
harmonieuse avec son environnement.
Bien que ces préoccupations ne soient pas uniques à l’agriculture biologique,
la certification biologique assure aux consommateurs la conformité à des normes
strictes qui assurent le respect de ces fondements. La certification biologique
est une fierté pour les producteurs qui travaillent de manière rigoureuse pour
l’obtenir, et elle représente une garantie pour le consommateur, qui a à cœur
de réduire son impact environnemental.
Le bio local représente un choix de consommation qui, en plus de soutenir
l’économie régionale, intègre notamment les coûts associés à la protection de
l’environnement.
Photo capture d’écran