(Alexandre D’Astous)-Le collectif Un Salaire Pour Toustes les Stagiaires (SPTS) de Rimouski souligne la mention déposée à l’Assemblée nationale du Québec par la députée libérale, Madwa-Nika Cadet, porte-parole de l’opposition officielle en matière d’éducation, demandant au gouvernement caquiste de passer de la parole aux actes, afin de dévoiler un plan d’action clair au sujet de la rémunération des stages.
Le dépôt de cette motion s’inscrit dans le mouvement des stagiaires et étudiants en grève cette semaine, qui revendiquent de meilleures conditions de stages ainsi qu’un salaire. Le Collectif SPTS constate cependant qu’encore une fois, le système parapublic, nommément les milieux communautaires, ont été mis à l’écart selon les termes de cette motion.
Cette omission pourrait avoir de graves conséquences sur l’offre de service à la population, considérant que les milieux communautaires pallient largement à la découverture de service. De plus, cette situation créerait une compétition indue entre les milieux publics et communautaire. Dans le climat de précarité actuel plus que jamais, le besoin du soutien et de l’engagement des stagiaires est mis en évidence.
Le collectif SPTS demande également aux législateurs de préciser ce qui est entendu par le terme ‘’rémunération’’, considérant qu’il permet une latitude dans son application. En effet, l’Institut de recherche et d’informations socioéconomiques (IRIS) explorait en octobre 2023 les différentes avenues de rémunération. La salarisation est la seule solution viable aux yeux des membres du Collectif SPTS. De par sa pérennité et l’obtention du statut de salarié qui offre des plus grands avantages sociaux et économiques aux stagiaires, cette solution surpasse de loin les programmes de bourse éphémères et insuffisants.
Photo : La députée libérale, Madwa-Nika Cadet. (Photo Facebook)