(Alexandre D’Astous)-Présente lors de l’étude des crédits budgétaires à l’Assemblée nationale du Québec, l’équipe de L’Orange bleue affaires publiques est très déçue de constater que le ministre responsable de l’Accès à l’information et de la Protection des renseignements personnels, Jean-François Roberge, a confirmé en commission parlementaire qu’il ne travaille pas sur une réforme de la Loi sur l’accès à l’information et qu’il refuse de s’engager à présenter un projet de loi sur le sujet avant la fin de l’actuel mandat du gouvernement.
Il est important de rappeler que le ministre Roberge, lors de l’étude des crédits budgétaires de l’an dernier, avait confirmé son « souhait » de procéder à une telle réforme de la Loi sur l’accès aux documents des organismes publics et sur la protection des renseignements personnels, afin d’améliorer la transparence gouvernementale dans le traitement des demandes d’accès à l’information.
Une loi désuète
« Dans sa forme actuelle, la Loi est foncièrement désuète, ce qui occasionne son lot d’incohérences dans le traitement des demandes. Caviardage abusif, facturation prohibitive, délais de réponse supérieurs à ce qui est prévu dans la Loi, les lacunes de la législation sont nombreuses et ont pour conséquence d’entraver la transparence attendue du gouvernement », affirme le président de L’Orange bleue affaires publique, Mathieu Santerre.
Il faut rappeler que l’accès à l’information permet notamment aux citoyens de se forger une opinion éclairée, sur la base d’informations véridiques, qu’ils les obtiennent directement ou par l’intermédiaire du travail journalistique et parlementaire. Il instaure au sein du gouvernement une saine culture d’imputabilité envers les électeurs.
Photo : Le ministre Jean-François Roberge. (Photo Facebook)