(Alexandre D’Astous) Les opposants au projet de prolongement de l’autoroute 20 dans l’Est-du-Québec confirment le lancement d’un site Web et d’un dépliant informatif.
Au cours des dernières semaines, ces deux nouveaux outils pédagogiques ont été rendus publics. Il s’agit d’une part du site Web nonala20.com, et d’autre part d’un dépliant d’information concernant les risques et les dangers que poserait l’éventuel prolongement de l’autoroute 20 au Bas-Saint-Laurent.
L’importance de la pédagogie
Les enjeux entourant un projet d’aussi grande envergure sont nombreux. Qu’il s’agisse de l’environnement, de l’agriculture, de l’économie régionale, ou encore de la sécurité routière et publique, il y en a pour tous les goûts. « Le sujet du prolongement de l’autoroute 20 est polarisant, surtout parce que les gens manquent d’information », plaide Raphaèle Vallières, qui a participé à la création du dépliant d’information distribué depuis le début du mois.
« On souhaite aborder prochainement le plus grand nombre d’enjeux possible pour déboulonner les mythes qui préoccupent la population. Contactez-nous si vous avez des questions! »
Nonala20.com
« Avec notre nouveau site Web nonala20.com, l’objectif est triple : on veut fédérer les personnes qui s’opposent au prolongement de l’autoroute, mettre à leur disposition une tribune, et aussi rassembler un maximum d’informations sur le dossier », explique Sébastien Rioux, porte-parole du groupe « Le pont de la 20, ça tient pas debout » qui a planché sur le site. Il invite la population et les groupes de partout au Bas-Saint-Laurent à entrer en contact via le site Web pour se joindre au mouvement, ou encore pour proposer du contenu ou des thèmes à ajouter au site.
Les illustrations du site Web ont été réalisées gracieusement par l’artiste multidisciplinaire de Saint-Fabien, Caroline Jacques. Le site Web comprend également une ligne du temps visuelle des événements entourant le projet de développement de l’autoroute 20 dans l’est du Québec depuis les années 1970.
Un dépliant d’information
« Le Web est un incontournable de nos jours, mais il faut aussi penser aux personnes qui y ont moins accès, et à la mobilisation sur le terrain », croit Raphaèle Vallières. L’outil didactique constitue une manière de plus de sensibiliser la population aux enjeux qui concernent un éventuel prolongement d’autoroute. « C’est primordial de se faire voir et entendre du plus grand nombre de façons possible », conclut Raphaèle Vallières.
Photo Alexandre D’Astous