(Alexandre D’Astous) Le capitaine de L’Héritage 1, Jean-Philippe Rioux, indique qu’il y a une belle fraternité entre les membres de l’équipage et la communauté des Escoumins où l’équipe doit régulièrement coucher.
« Les gens que nous côtoyons à l’épicerie et au dépanneur nous accueillent toujours avec un grand sourire, surtout lorsque nous arrivons pour la première fois en début de saison. Ils sont contents du retour du bateau. D’un côté comme de l’autre, lorsque le bateau fonctionne, les gens ont l’impression que leur communauté est vivante. Ça amène des rencontres. Ça amène des gens. C’est un moteur touristique, mais c’est aussi un moteur communautaire. Les deux communautés sont connectées grâce au bateau après le long hiver. Il y a une effervescence. Dans le gros de la saison, on couche plus souvent de l’autre côté qu’à Trois-Pistoles, pour être capable de faire plus de voyages. Des liens se tissent au fil des années », commente-t-il.
Une belle complicité
La complicité entre les quatre
communautés impliquées dans la Compagnie de navigation des Basques — Trois-Pistoles,
Notre-Dame-des-Neiges, Essipit et Les Escoumins — se développe de plus en plus.
« Les Escoumins organisent un tournoi de mini-putt à la fin août. Pour les gens
de Trois-Pistoles qui souhaitent y aller, un service de transport sera offert
sur place gratuitement, pour les prendre et les ramener au bateau. L’inverse
sera aussi vrai quand eux vont venir ici pour nos activités. Nous allons nous
assurer qu’ils soient bien reçus. Le but ultime de l’escale maritime, c’est
d’avoir un festival qui se transportera d’un bord à l’autre de la rive. C’est
quelque chose qui n’existe nulle part ailleurs », indique M. Rioux.
Photo : Des employés au travail. (Photo courtoisie)