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Financement des infrastructures : la part du fédéral inquiète les municipalités

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(Alexandre D’Astous)-Le renouvellement du programme de la taxe sur l’essence et de la contribution du Québec (TECQ) a été confirmé le 17 juillet dernier par le gouvernement du Québec. Le gouvernement du Québec a investi les sommes prévues, mais la contribution fédérale a été réduite de 338 millions de dollars par rapport à la période précédente, occasionnant une diminution totale d’environ 30 % par région comparativement à la période précédente.

Cette réduction affecte directement la capacité des municipalités à réaliser des projets, aggravant ainsi le déficit de maintien d’actif.
Ce programme est un outil financier clé pour les infrastructures municipales. Cependant, malgré cette bonne nouvelle, des défis persistent pour maximiser les bénéfices du programme et répondre aux besoins urgents des municipalités.
En 2023, le déficit de maintien d’actif dans les infrastructures municipales d’eau atteignait 45 milliards de dollars, contre 38 milliards en 2022, illustrant une tendance inquiétante liée à un financement insuffisant. Alors que les coûts de construction ont augmenté de 30 à 40 % ces dernières années, l’impôt foncier ne suffit plus à combler les besoins croissants.

Les municipalités sont responsables de 60% des infrastructures publiques

« La qualité de vie des citoyens repose en grande partie sur le travail des municipalités, qui sont responsables de près de 60 % des infrastructures publiques. Pour relever les défis climatiques et sociaux, il est crucial que les municipalités disposent des ressources financières adéquates.  Le gouvernement fédéral doit prendre la pleine mesure de son désinvestissement et intensifier rapidement son engagement pour garantir la réalisation des infrastructures essentielles au bien-être des communautés, et ce dans toutes les régions du Québec », mentionne Martin Damphousse, président de l’UMQ.

Le programme TECQ est particulièrement apprécié dans le milieu municipal pour sa flexibilité, notamment en ce qui concerne le choix des investissements. Pour la population, il représente des infrastructures essentielles telles que les canalisations souterraines, la réfection des chaussées, et la gestion des matières résiduelles, indispensables à la vie quotidienne et aux projets futurs.

Photo : Le président de l’UMQ, Martin Damphousse. (Photo Facebook)

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