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Entretenir les routes existantes avant d’en construite de nouvelles

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(Alexandre D’Astous)-La Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) recommande aux gouvernements québécois et canadien de préconiser l’entretien des infrastructures routières existantes plutôt que d’en construire de nouvelles. Cela fait l’objet du Scénario 6 de l’étude et de la 6e recommandation de la FCCQ.

Le document rappelle d’ailleurs que le Bas-Saint-Laurent est la 3e pire région du Québec au chapitre de l’état des routes, ou « déficit en maintien d’actifs (DMA) ».

Les conclusions de la FCCQ

« De plus en plus d’acteurs de la société civile, de droite comme de gauche sur le spectre politique, nous donnent raison. C’est au tour de la FCCQ, un important acteur économique du Québec, de tirer des conclusions qui vont dans le même sens que nos revendications historiques », commente Sébastien Rioux, porte-parole du groupe Le pont de la 20, ça tient pas debout.

Parmi ses recommandations, la FCCQ indique qu’il faut :

  • prioriser le maintien des infrastructures existantes avant d’en ajouter de nouvelles (recommandation 2);
  • tenir compte des communautés, des impacts environnementaux des projets et du contexte budgétaire des dépenses occasionnées (4);
  • « rapidement bonifier et pérennise » « les investissements destinés au maintien » des infrastructures existantes afin de favoriser l’essor du transport collectif pour d’assurer un service intermodal à haute capacité (9). 

Et le prolongement de l’autoroute 20 ?

« Si on applique les recommandations de la FCCQ au projet de prolongement de l’autoroute 20 au Bas-Saint-Laurent, il faut d’abord améliorer la 132 au plus vite. Réaliser un nouveau BAPE pour le secteur du pont au-dessus de la rivière des Trois-Pistoles jusqu’à la route 293 ferait aussi parties des priorités environnementales et pour l’acceptabilité sociale. Il faudrait peut-être même remettre en question ce projet de nouvelle infrastructure, d’après les conclusions de la FCCQ. Finalement, soutenir activement le projet de Régie de transport du Bas-Saint-Laurent, notamment en autorisant la taxe sur l’essence, figure parmi les priorités », fait valoir M. Rioux. 

Photo : Le prolongement de l’autoroute 20 ne fait pas l’unanimité. (Photo Lou-Ann D’Astous)

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