Accueil > Actualités > Accès aux installations sportives : essentiel à la vitalité des communautés

Accès aux installations sportives : essentiel à la vitalité des communautés

Imprimer cette nouvelle Imprimer cette nouvelle

(Alexandre D’Astous)-Le mois dernier, le ministère de l’Éducation annonçait l’élimination du financement destiné aux centres de services scolaires qui mettaient gratuitement à disposition leurs installations sportives et locaux aux citoyens, aux groupes communautaires ainsi qu’aux camps de jour. 

Ces fonds servaient notamment à couvrir les coûts d’entretien liés à cette utilisation après les heures de classe. Une décision qui suscite incompréhension et indignation dans le milieu municipal.

L’accès aux installations sportives permet à la population de profiter d’activités sportives telles que le badminton, le pickleball ou encore le basketball dans les gymnases scolaires. Or, la coupe annoncée par le gouvernement entraîne désormais une réduction directe des services offerts aux communautés.

Un impact majeur pour les municipalités

Les municipalités devront revoir leurs activités sportives, faute d’accès aux plateaux sportifs en dehors des heures scolaires. Les citoyennes et citoyens risquent ainsi de perdre l’accès à des services essentiels pour leur santé physique et mentale.

De plus, cette annonce a été faite après l’adoption des budgets municipaux pour 2025. Par conséquent, les municipalités qui n’ont pas la possibilité de faire déficit, n’ont prévu aucune somme pour compenser ces coûts imprévus. Cette situation met en péril la continuité des activités sportives dans plusieurs localités du Québec.

Collaboration réciproque

Il est important de rappeler que la collaboration entre les municipalités et les centres de services scolaires est réciproque. Les écoles utilisent également des infrastructures municipales, comme les parcs, les arénas, les piscines et les bibliothèques, pour leurs activités scolaires. Par exemple, un centre communautaire situé face à une école peut accueillir des cours d’éducation physique le jour.

Depuis l’adoption du projet de loi no 40en 2020, les municipalités doivent céder gratuitement des terrains aux centres de services scolaires, ce qui représente des coûts considérables pour les finances municipales. En contrepartie, il était prévu que les installations sportives des écoles soient accessibles gratuitement à la population en soirée et les week-ends.

Pour le bien des enfants

« Le partage des équipements, c’est pour le bien de nos enfants. Qu’ils participent à des activités organisées par l’école ou la municipalité, ce sont les mêmes enfants. L’accès aux installations sportives est essentiel à la vitalité et au bien-être de nos communautés. Restreindre l’accès des municipalités aux plateaux sportifs dans les écoles met en péril des activités qui rassemblent, dynamisent et soutiennent nos citoyennes et citoyens. Une telle décision est incompréhensible et inacceptable », déclare le président de l’UMQ, Martin Damphousse.

Photo : Martin Damphousse (Photo Facebook)

Share
You may also like
Les municipalités attendent les sommes du Fonds canadien pour les infrastructures liées au logement
Une avancée majeure pour alléger le fardeau administratif des municipalités
Transport collectif : trois gains pour les municipalités
L’UMQ donne le coup d’envoi au 20e mérite Ovation municipal