(Alexandre D’Astous)-L’Union des municipalités du Québec
(UMQ) appelle à la conclusion rapide des négociations entre le gouvernement du
Canada et le gouvernement du Québec concernant le Fonds canadien pour les
infrastructures liées au logement (FCIL) pour que les sommes soient versées
sans condition au gouvernement du Québec. L’UMQ estime à 1,3 milliards de
dollars le manque à gagner pour les municipalités québécoises.
L’absence d’entente entre les deux gouvernements freine les investissements
essentiels en infrastructures pour répondre à la crise du logement qui touche
l’ensemble des régions du Québec.
Dans une lettre conjointe adressée au ministre du Logement, de l’Infrastructure et des Collectivités, Nathaniel Erskine-Smith, l’UMQ et la Fédération québécoise des municipalités (FQM) expriment leur inquiétude face à la lenteur des négociations et soulignent qu’une telle situation empêche la mise en œuvre rapide des projets de construction de logements.
Arrêter ou ralentir
« Un nombre croissant de municipalités doit arrêter ou ralentir le
développement résidentiel en raison d’enjeux de capacité de leurs
infrastructures d’eau. Il est essentiel que les fonds du FCIL soient
rapidement disponibles pour permettre des investissements substantiels
permettant la construction de logements. Nous demandons une conclusion
immédiate de l’entente pour permettre aux municipalités de mener à bien ces
projets cruciaux », a déclaré Martin Damphousse, président de l’UMQ.
L’UMQ souligne que les difficultés rencontrées dans le cadre d’ententes passées
justifient la demande de versement des sommes fédérales sans condition. Des
conditions restrictives telles que le financement basé sur des estimations de
coûts plutôt que sur les coûts réels, des exigences de reddition de comptes
excessives et des processus de double approbation ralentissent l’avancement des
projets ou nuisent à leur réalisation.
Photo : Le président de l’UMQ, Martin Damphousse. (Photo Facebook)