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Un tournage dans les Basques

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(M. J.) Richard Angers a tourné, pendant près d’une semaine,  plusieurs scènes de son film Desperado à Trois-Pistoles et Saint-Éloi.

« Desperado est une sorte de road movie, un huis clos sur la route. Une des premières scènes du film se passe aux cabines du motel Riviera de Trois-Pistoles », nous dit en entrevue le réalisateur qui connaît bien la région pour avoir étudié il y a plusieurs années à Rimouski.

La proximité du fleuve a été un facteur important pour le choix de Trois-Pistoles. « Nous avons tourné des scènes au Chemin des Rioux qui a une vue magnifique sur le fleuve. J’ai filmé aussi  l’éclipse lunaire sur le quai de Trois-Pistoles, une scène qui n’était pas prévue dans le scénario et  qui se retrouvera peut-être dans le film ».

L’équipe de tournage – près d’une quarantaine de personnes – s’est déplacée à Saint-Éloi, pour des scènes impliquant des cascades et des poursuites d’autos, plusieurs se déroulant  durant la  nuit. « Toute l’équipe est tombée sous le charme des paysages de Saint-Éloi et en plus la température était exceptionnelle », d’ajouter le réalisateur.

Synopsis

Marc Messier incarne dans ce film un sexagénaire pris en otage par deux frères adolescents, joués par Émile Schneider et Lenni-Kim Lalande. Pour le trio, c’est le début d’une aventure tumultueuse sur les routes du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie. « Dès la première lecture du scénario, Marc Messier a été emballé par l’histoire. C’est un rôle très intense pour lui », explique le réalisateur  qui a mis sept ans à peaufiner son scénario.

Retombées économiques

Pendant la semaine de tournage, toute l’équipe était hébergée dans les environs de Trois-Pistoles et les repas servis provenaient du service de traiteur du restaurant pistolois la Boîte à Sushi.

La sortie de  Desperado est prévue pour le printemps 2016.

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