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Lutte au décrochage scolaire à la Commission scolaire du Fleuve-et-des-Lacs

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Le taux de décrochage est aujourd’hui de moins de 10 % et le taux de diplomation et de qualification dépasse 83 % à la Commission scolaire du Fleuve-et-des-Lacs.

Pour son directeur général, Bernard D’Amours,  ces résultats concluants s’expliquent par  plusieurs mesures de soutien à la persévérance et à la réussite scolaire mises en place au cours des dernières années comme des programmes de dépistage des élèves à risque, des mesures d’encadrement et d’accompagnement. « Nous avons accentué la formation de notre personnel en matière d’identification des besoins et des capacités des élèves qui vivent des difficultés d’apprentissage. Nous avons aussi implanté des programmes linguistiques, scientifiques, artistiques, sportifs et entrepreneuriaux qui motivent les élèves. »

Le président de la Commission scolaire, Guilmont Pelletier précise pour sa part que le développement de diverses façons d’intervenir, comme le Comité de persévérance et la Fondation de la persévérance scolaire du Fleuve-et-des-Lacs donnent de bons résultats : « Nous tentons constamment de trouver des moyens d’aider nos élèves à réussir, quel que soit leur potentiel. Nous sommes très fiers du dévouement de notre personnel et des équipes-écoles dans cette voie. Sans une volonté commune, un engagement soutenu et l’implication des partenaires que sont, aussi, les parents et les organismes du milieu, nous ne pourrions pas atteindre nos objectifs. » 

Des chiffres qui parlent

De 2008-2009 à 2012-2013, le taux annuel de sorties sans diplôme ni qualification (décrochage) a chuté de 18,6 % à 9,2 %. Il est passé de 11,8 % à 6,4 % pour les filles et de 23,8 % à 11,5 % chez les garçons. Pour la dernière année de données disponibles, ce taux est largement inférieur à celui de l’ensemble des établissements du réseau public québécois (17,8 %).

Moins de décrochage signifie aussi un taux de diplomation et de qualification en hausse. Celui-ci a progressé de 74,6 %, pour la cohorte de 2005, à 83,2 % pour celle de 2006. Ce résultat est très supérieur à celui obtenu dans l’ensemble du réseau public, qui s’est situé à 71,9 % pour la cohorte de 2006.

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