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Source : La Société d’histoire et de généalogie de Trois-Pistoles (SHGTP)
(M. J.) L’Auberge de la Rivière Trois-Pistoles est en pleine rénovation. De nouveaux propriétaires donnent un coup de jeune à cette maison patrimoniale construite en 1825 qui se nomme maintenant Auberge de la Grève.
C’est un organisme à but non lucratif, le Collectif le Récif, dont fait partie Mikael Rioux et Alyssa Symons-Bélanger, qui a acheté la maison, il y a à peine deux mois. Leur projet se veut avant tout communautaire. « C’est un habitat collectif, explique Alyssa, où présentement 10 personnes résident de façon permanente. D’autres peuvent aussi venir y vivre à temps partiel. Nous voulons que l’Auberge devienne un centre d’éducation populaire, un espace d’échanges, un lieu de ressourcement pour militants et artistes ».
Projets collectifs
D’ici l’automne, le collectif compte mettre en marche divers ateliers : bois, herboristerie, couture, photographie, théâtre ou réparation de vélo. Pour Alyssa, il s’agit « d’accompagner les personnes ayant différents savoirs et ensuite d’offrir ces connaissances au reste de la communauté ».
L’Auberge pourrait aussi être un espace d’accueil « permettant à des jeunes d’ailleurs de connaître la région des Basques et de s’y installer », ajoute Mikael Rioux.
Le collectif ne manque pas de projets. Des plants de légumes en vue d’un jardin poussent dans la verrière dont la vue est exceptionnelle sur la Rivière Trois-Pistoles, des enfants viendront éventuellement s’ajouter au groupe.
Beaucoup reste à faire sur les trois étages de cette maison au charme d’antan, remplies d’antiquités et arborant toujours ses fenêtres d’époque. Mais on peut être rassuré pour la vieille dame plus que centenaire. Une nouvelle vie s’ouvre pour elle.
