(M. J.) Ateliers de cuisine, de couture, de musique, de coiffure, d’hockey ou création du journal étudiant Li-Ta-Ressource. Voilà ce que propose l’École Litalien à ses élèves, permettant ainsi d’ouvrir l’école vers les gens de la communauté tout en créant un pont intergénérationnel.
« C’est un beau partenariat entre l’école, la communauté et la commission scolaire », nous dit la directrice Isabelle Rioux qui coordonne les projets particuliers avec trois autres enseignantes : France Dumont, Manon Dumont et Anny Charron. L’idée de ces projets fut initiée en 2010 par la directrice de l’époque Josceline R. Verreault.
Fais briller ton étoile!
Les différents ateliers regroupent des élèves de la troisième à la sixième année, âgés entre 8 et 12 ans. Mme Rioux indique qu’ils permettent de se conformer aux objectifs du sytème d’éducation québécois soit « éviter le décrochage et amener à la diplomation, aider ceux ayant des difficultés d’apprentissage ou de comportement, lutter contre l’intimidation et favoriser la qualité de la langue française.?»
Les ateliers, donnés en majorité par des bénévoles, mettent les enfants rapidement à l’œuvre : construction de cabanes d’oiseaux, cuisine santé avec Ressources Familles, tricot, broderie ou tissage avec des dames de l’AFEAS, réparation de vélo, création de bijoux ou de toutous.
Dans le volet sportif les élèves s’entraînent au hockey avec Allan Johnson des Albatros du Collège Notre-Dame, vont au Club les Gymnoses, à la piscine ou à la patinoire. On découvre aussi le monde agricole par des visites à la ferme avec l’agronome Luc Bérubé.
Contacts avec le milieu
Il y a une véritable implication de la part des bénévoles et les enfants peuvent découvrir les talents de leur communauté, explique Mme Rioux : « Il se crée des contacts privilégiés entre les intervenants et les élèves. Dans les ateliers, les élèves de tous âges apprennent à se côtoyer et à se connaître. Cela leur fait connaître certaines perspectives d’emplois, des métiers manuels comme la coiffure ou la menuiserie ».
Le budget pour l’ensemble des projets particuliers s’élève à 5 000$, incluant le matériel et le transport pour les activités à l’extérieur. Une partie est défrayée par la Commission scolaire mais aussi par le milieu – entreprises, parents, organismes – qui, l’an dernier, a contribué pour 2 900$.