(Alexandre D’Astous) La candidate de la Coalition Avenir Québec (CAQ) dans Rivière-du-Loup–Témiscouata, Amélie Dionne, mange de la politique depuis qu’elle est toute jeune et elle voit sa candidature à l’élection du 3 octobre comme l’aboutissement logique à son cheminement, elle qui a été conseillère municipale à Rivière-du-Loup de 2009 à 2013 et attachée politique de la ministre responsable du Bas-Saint-Laurent.
« Je suis politicienne de 3e génération. Ç’a toujours été ma façon de pouvoir m’impliquer dans la société. J’ai un bagage municipal important. J’ai fait la campagne à la mairie de Rivière-du-Loup en 2013. J’ai contribué à la campagne électorale de Denis Tardif avant de travailler à son bureau. Par la suite, on m’a offert un poste au développement économique régional. Ça fait quatre ans que je travaille avec la CAQ. Je suis une fille de région. Pour moi, la CAQ incarne vraiment le parti des régions », mentionne celle qui a commencé son implication politique comme présidente de l’association des étudiants du Cégep de Rivière-du-Loup.
La candidate souhaite participer au développement du Bas-Saint-Laurent et de sa circonscription, incluant Les Basques. « J’ai à cœur le développement économique régional. L’implication a toujours fait partie de mes valeurs », ajoute celle qui est née à Rivière-du-Loup et qui y habite encore aujourd’hui.
Pas de promesses en l’air
Amélie Dionne a été la première candidate officielle dans le comté, si bien qu’elle rencontre des gens depuis quelques mois déjà. « Je pourrais faire 200 promesses, mais l’idée ce n’est pas de faire des promesses en l’air. Je veux vraiment donner le meilleur de moi pour soutenir et défendre les dossiers de la circonscription », lance celle dont le grand-père a été maire de Saint-Modeste, et le père, maire de Saint-Patrice.
La candidature de Mme Dionne a été annoncée le 21 avril. « À partir de ce moment, j’ai fait une précampagne. J’avais besoin d’aller rencontrer les gens et les élus des municipalités pour valider les préoccupations de nos trois MRC qui sont différentes les unes des autres. Je garde mon plan de match. Je suis toujours sur le terrain. Je fais du porte-à-porte. Je rencontre des organismes. La réception est bonne. Les gens me connaissent, et ça facilite les choses. »
Cinq grands engagements
« Ma plus grande priorité, c’est le développement économique régional. Nous avons 43 municipalités. C’est important de garder nos services de proximité, de conserver nos écoles et de les rénover. Je veux aussi compléter le réseau des CPE, soutenir les logements sociaux, aider nos entreprises pour contrer la pénurie de main-d’œuvre. Il faut miser sur l’agriculture et l’acériculture, et soutenir nos petits producteurs. Les gens veulent aussi qu’on protège nos cours d’eau, comme le lac Saint-Mathieu et la rivière Trois-Pistoles. L’implantation de la téléphonie cellulaire partout est également prioritaire », précise celle qui dit ne rien tenir pour acquis.
Photo : Amélie Dionne. (Photo : courtoisie)