(Alexandre D’Astous)-Le gouvernement du Québec lance un appel à projets dans le cadre d’une phase revue et bonifiée d’Action-Climat Québec, un programme qui soutient la mobilisation et l’action citoyennes dans la lutte contre les changements climatiques.
Prenant fin le 10 août 2020, cet appel à projets est assorti d’une enveloppe financière de 27 M$ pour appuyer la réalisation de projets d’envergures régionale, locale et nationale.
La première phase d’Action-Climat Québec avait contribué à l’émergence de solutions provenant des communautés. Grâce aux projets réalisés, un grand nombre d’acteurs de la société se sont engagés dans la lutte contre les changements climatiques et y ont contribué. La nouvelle phase du programme permettra de poursuivre et d’élargir cette action.
Aide par projet bonifiée
Géré par le ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MELCC), le programme a été revu et précisé en vue de cette deuxième phase dans laquelle les montants de l’aide financière versée ont été augmentés. Ainsi, les projets déposés dans le cadre du volet national pourront profiter d’une aide maximale de 1,5 M$, alors que des montants maximaux de 400 000 $ et 200 000 $ pourront être respectivement versés pour des projets régionaux et locaux.
Depuis son lancement au printemps 2016, le programme a permis de financer 39 projets rejoignant l’ensemble des régions du Québec et s’adressant à différents publics tels que les jeunes, les décideurs municipaux, les agriculteurs, les consommateurs et les entreprises. Ces projets visent des thématiques variées, allant de l’agriculture et des pêcheries à l’éducation, en passant par le tourisme, l’énergie, les transports et l’alimentation.
« Notre lutte contre les changements climatiques nécessite un effort collectif et partagé si nous voulons lui donner la portée la plus forte et la plus grande. En lançant cette nouvelle phase d’Action-Climat Québec, nous renouvelons un programme qui a rendu possible la mise sur pied de plusieurs projets initiés et portés par les communautés », commente le ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, Benoît Charrette.