(Alexandre D’Astous)-Le Comité provincial de concertation et de développement de l’industrie du taxi (CPCDIT) et Taxi Para-Adapté demandent au gouvernement de mettre en place un tarif fixe dans les appels d’offres publics qui concernent le transport rémunéré de personnes et le transport adapté.
Il y a un besoin criant d’uniformiser les pratiques lors d’appels d’offres dans l’industrie du taxi et du transport adapté non médical afin d’assurer un service de qualité à un prix abordable. «?Le gouvernement doit mettre en place un tarif fixe pour toute la province afin de laisser les soumissionnaires compétitionner sur la qualité des services. Nous demandons que les paramètres et les standards des sociétés de transport soient uniformes pour permettre des économies d’échelle. Cette solution fait partie d’un lot de propositions qui permettraient au gouvernement d’économiser tout en assurant un service de qualité et uniforme à l’ensemble de la province?», ont conjointement déclaré François Cyr, porte-parole du CPCDIT, et Yung Cuong, porte-parole de Taxi Para-Adapté.
Des pistes de solutions
Le CPCDIT et Taxi Para-Adapté ont proposé des pistes de solutions qu’ils espèrent voir s’appliquer rapidement par le gouvernement dans l’objectif de garantir une qualité de service. Nous pensons notamment à l’uniformisation des tarifs dans les appels d’offres publics à travers la province, la mise en place de normes nationales pour favoriser la qualité des services en transport adapté et l’uniformisation des frais de gestion.
«?Au final, c’est le gouvernement qui ramasse la facture des sociétés de transport et ce sont les patients et les utilisateurs qui sont pénalisés pour le manque de services de qualité. Ce que nous proposons assure une meilleure gestion des coûts pour les sociétés de transport, un salaire compétitif pour les travailleurs de l’industrie et un service de qualité pour le patient?», ajoutent-ils.
Photo Facebook du Comité provincial de concertation et de développement de l’industrie du taxi
“Un besoin d’uniformiser les pratiques, et des tarifs fixes.?” Il y aurait certainement eu un besoin de ne pas détruire l’industrie du taxi, mais il est trop tard. Et là, on voudrait des normes nationales, un service de qualité, mais à prix abordable.Comme le TA n’entre pas en compétition avec UBER, la CAQ va surement vous aider afin de cacher les effets de sa loi coup-de-poing qui a tué l’industrie. Mais le fond du problème, c’est le manque de chauffeurs. Le manque de chauffeurs vient de la difficulté à pouvoir le devenir, ou le demeurer. à cause de la loi Bonnardel. Pour faire du transport adapté, il faut suivre un cours qui coûte cher. Et la loi sur le transport de personnes permet d’abuser outrageusement des chauffeurs. Comme de leur dire d’aller chercher une personne au 5e étage, de la pousser sur un fauteuil jusqu’au véhicule, de faire l’inverse à l’arrivée, et tout ça gratuitement. Ce qui donne qu’un travail qui peut prendre 30-45 minutes… une heure.. Mais peut coûter aussi peu que 7-8$. Le feriez-vous pour 8$? Mais, semble-t-il à lire cet article, ce n’est pas encore assez “abordable” pour vous. Comme les enfants-chéri de la CAQ (UBER) ne font pas ce type de transport, il faudra vous débrouiller. Personne n’était là pour défendre l’industrie du taxi quand Bonnardel à annoncé sa mise à mort. Ne vous surprennez pas si les taxis ne sont plus là pour vous offrir un “service de qualité à prix abordable”. Bonne chance dans vos recherches.